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de Malaïka
| Envoyé jeudi 04 septembre 2003 - 20h08: | |
Bonjour Aglaé et leezie Il y a un texte que j'ai écrit qui me ramène toujours vers lui . ( Pourtant il n'a rien) J'essaie de le travailler mais j'avoue ne pas être capable d'y arriver. Il est rempli de rimes sans richesse mais... Je prends la chance de vous l'envoyer en espérant par vos dires comprendre un peu . Le voici Même si je ne porte jugement Sur qui tombe le mauvais temps. Sur qui branle l'arbre ce géant Je ne vie certes point, dans le néant Aujourd'hui comme hier malheureusement Sur cette terre de grandes guerres Trop souvent, j'aurai vu l'enfer Diriger par ces grandes lois de fer Des innocents de trop jeunes enfants Le coeur sanglant aux quatre vents Pleurant sur le tombeau de leur père Leur restes d'amour au soleil levant Mais à mon avis ni la cigale ni la fourmi de ces restes de tragédies n'on de soucis Que cette sois disant paix bien farcie de mépris Qui n'aura jamais eu autre prix, que de vaincre l'ennemie Mais un jour le renard se croyant trop futé trouvera son corbeau à ses heures de lucidité Repartira désenchanté le coeur vide et troublé De cette trop cruelle réalité Moi de tous ces faits, j'en reste bouche bée Pour sûr, je sais que vous le comprendrez Non comme un renard déchu, une poule mouillée Une cigale, le regard sur ses souliers de bal fixé Mais comme la tortue confiante de sa réussite Pose un regard attentionné et non furtif Sur le lapin s'en en être complice Et qui jamais à grand pas ne prend la fuite Malaïka Merci! |
   
Wolvess - Louve
| Envoyé jeudi 04 septembre 2003 - 23h25: | |
Bonjour Malaïka :-) je ne sais pas si j'ai bien fait mais je t'ai lue aussi... La première pensée qui m'est venue à la lecture, c'est que le choix que tu as fait de faire rimer tes vers t'impose une contrainte qui entrave son mouvement. Mais à vrai dire, j'écris comme ça me chante et suis loin d'être une critique qualifiée. À te lire bientôt :-) |
   
Malaïka
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 02h57: | |
Bonjour wolvess-Louve Tout d'abord merci et oui tu as bien fais. C'est un texte qui m'est arrivé comme un éclaire Et qui déjas était vêtu de ses vers. Je sais qu'il ne faudrait pas voilà pourquoi j'essaye de le retravailler . De comprendre ces foutus vers qui m'arrive toujours à la tête sans que je les appellent . Je veux essayer de les chasser hihi! Tu es gentille de me donner ton avis . au plaisir de se reparler et se lire Amicalement Malaïka |
   
Malaïka
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 03h05: | |
wolvess-Louve Ce que j'aurais aimé savoir c'est si le texte se tient tout de même et comment sont contenu est perçcu. Je l'ai placé parce qu'il me hantait simplement car à l'avenir je vais attendre de sortir de ce toubillon de vers. Merci Malaïka |
   
Aglaé
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 11h05: | |
Malaïka, Sur la technique du poème, je ne saurai rien te dire, car je suis ignare en ce domaine...mais je n'ai pas retrouvé la fraîcheur, la spontanéité de tes autres textes, comme si tu avais travaillé-trop-et que l'ensemble paraisse un peu laborieux. Méfie-toi des "grands" sujets, ou bien prends les par un tout petit bout de rien du tout, c'est plus "poétique"...enfin je crois... |
   
Malaïka
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 13h42: | |
Aglaé Allo! et merci ! Bien tu sais ce qui est drôle . Je t'assure ce poème, je ne l'ai jamais travaillé . Je ne suis pas capable. Il est prisonier de lui même. Il m'intriguait voilà pourquoi, je voulais le comprendre.Il est lourd,mais il est née comme ça et en quelque instant. Plus spontané que ça c'est imposible. Peut-être que mon coeur ou ma sensibilité ne l'a jamais habité . Je suis contente que tu prennes le temps de me donner ton opignon . De cette façon j'apprend et beaucoup . Merci! Amicalement Malaïka |
   
Leezie
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 15h58: | |
envie de commenter ton poème, Malaïka, mais j'ai aussi envie de prendre mon temps, car comme toi (et même avant d'avoir lu tes commentaires à son sujet) ce texte m'intrigue, je le trouve particulier, puissant, un peu comme un albatros qui serait sur le pont du bateau, tu vois? mais qui est quand même un immense oiseau alors je réfléchis et je reviens, dans un ou deux jours peut-être je ne sais pas (beaucoup de boulot en ce moment) en tout cas, il a quelque chose de passionnant
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Leezie
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 16h02: | |
deux points "de détail", à examiner discuter etc...je mets entre guillements parce qu'ils n'affectent pas, à mon avis, la force sous jacente de ce que tu dis tout en étant très visibles (mais je n'arrive pas encore à savoir si je les trouve négatifs en eux même ou seulement mal agencés): l'usage des rimes, souvent même son à la fin de tous les vers, attention cela peut donner un superbe texte, à voir donc le côté "premier degré" de l'émotion, qui paradoxalement peut amener une distance (qu'on ne désirerait pas)
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Malaïka
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 18h18: | |
leezie Merci ! Il me cherche vraiment ce texte à savoir pourquoi bien j'espère le découvrir . La phrase :aujourd'hui comme hier malheureusement Pourrait peut-être mieux se lire si elle était ainsi ? C'est la seul qui ne tient pas sa rime? Malheureusement aujourd'hui comme hier Sur cette terre de grandes guerres .......... Il me trade de savoir ce qu'il en résultera de ton analyse .J'attendrai sagement que tu ais le temps de revenir sur ce poème . pour en rediscuter avec toi . Merci amicalement Malïka
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jean-Pierre
| Envoyé vendredi 05 septembre 2003 - 21h23: | |
au fait, Malika , ça veut pas dire reine ,ou quelque chose comme ça? |
   
Malaïka
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 00h42: | |
Bonjour ! Maika ou Malak etc, je sais que un de ces noms veut dire reine. Mais Malaïka n'est pas un nom comme tel c'est pluriel, il veut dire les anges . Au fait , Jean-pierre enchantée ! Malaïka |
   
jean_pierre
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 01h40: | |
mais entrez donc chère Malaïka une paire d'ailes au porte manteau.......... Réflexions sur les anges........................... Non, pas de ces angelots grassouillets Un ange d'une extrême finesse, aux jambes longues et plumes lissées. Bien que sa taille ne dépassât que de peu celle de ma paume, je constatai à sa nudité qu' il s'agissait d'un exemplaire femelle d'une grande rareté. Ces contrées n'étaient que peu fréquentées, (le gris de mon âme les repoussait) j'admis la présence d'un ange égaré. A ma grande surprise, il continuait à virevolter et finit par se poser sur un doigt que je lui tendais. Jean-Pierre Clémençon L'ange se fane en automne Elle n'a pas d'ailes : Elle a ton visage, ta voix Ton humour et tes épaules tristes. L'ange n'est pas un oiseau de passage : Elle a tes bras nus, tes mains, Nos étreintes et ton sourire. L'ange n'a pas d'ailes : Elle a tes yeux nos histoires Tes humeurs et ton vieux pull. L'ange à l'automne Nous ouvre ses vergers. Emmanuel HIRIART S'il fallait aller pour aller, alors c'est dans un trou que j'irais. Et puis j'embaucherais des anges -des petits au début- pour m'aider à creuser. Ce serait un trou de verticalité pour enfin rire avec ce qui va et abandonner ce qui reste. Je les regarderais fouiller le ventre des roches, les entrailles du sable. je leur dirais d'éventrer la terre et de se saoûler de leur santé, de sectionner les racines et de pousser toujours plus profond. Arrivé sur les bords de L'Indus j'ordonnerais à d'autres -de plus grands anges- de tracer une fosse qui puisse m'amener jusqu'au Gange et une autre encore qui relierait le Brahmapoutre...Et si l'amour d'oeuvrer nous dévore encore nous passerions - qui sait?- le Mékong!... le Yang-Tse Kiang. Extrait de "Aller pour aller" de Eric Bertomeu Voler? mais est-ce des purs esprits l'apanage? L'air est parfois peu dense d'aimer? Florence Noël Elle balafre ses seins de rivières rouges pour signer sa chanson de l'écriture de toutes les femmes au nom trop maigre pour courrir vite de l'écriture des fleurs battues Des chiffres apparaissent sur sa peau le prix des ailes à encore augmenté Extrait de Patty Smith chante Because the night de Stéphane Méliade Je le raconte aux oiseaux. Je me contente de leurs présence depuis que j'ai perdu le sillage des anges Je me confie au léopard je veux bien qu'il me lèche les mains, mais juste le soir en ronronnant. Florence Noël (extrait) Ne cherchez pas l'ange des deshérités, on lui a rogné les ailes. Depuis toujours, il est au chômage par ciel. J. M. Niger
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Malaïka
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 16h12: | |
Cher Jean-pierre Merci! (Une paire d'ailes au porte manteau) Puis-je y dépoder les miennes? Dieu que les votres sont grandes ! Les miennes sont si petites Mais combien lourdes à porter. Au fait, ce n'est pas pour moi que je suis ici mais pour un ami. Là différence ! Sur une tablette rouge d’une vitrine éclairée, un ange y fut déposé. Un ange dont le poing fermé essuie tristement ses larmes coulées. Il a perdu ses ailes, comment pourra t'il retourner au ciel ? Cloîtré dans ce monde d’humains, il pleure ses lendemains. Lorsque tout à coup, un gentil gamin le remarqua. _Quel joli cadeau à offrir à ma tendre amie se dit-il ? Mais la vendeuse tente de lui expliquer que ses ailes se sont cassées. Elles se sont cassées le jour où sur le sol il est tombé. Or, le jeune gamin de sa douce voix lui répondit : _Peut-être était–il trop jeune encore pour voler ? Et la vendeuse d’un air un peu surpris de lui répondre : _Si tu le veux, alors prend le, je te le donne ! Le jeune gamin prit l’ange entre ses mains, le regardant sans fin. _Allez, prends-le ! Que puis-je faire d’un ange qui n’a même pas d’ailes ? Ridicule non ! _Ridicule, certes non ! Murmura le gamin. Il est le plus bel ange qu’il m’est été donné de regarder sur cette terre ! Chez ma tendre amie, mon ange, tu te croiras au paradis. Mon amie apprécie les beautés du cœur et de la vie. Elle te gardera près de son cœur, comprendra ta différence et te chérira en revanche. Tu n’auras plus jamais l’envie de retourner tout là haut dans ce paradis. Or le jeune gamin, tout en remerciant la gentille dame, prit grand soin de déposer son ange tout au fond de sa poche et de sa douce main protéga l’ange bien caché. Puis sourire aux lèvres, repartit, fier de pouvoir offrir à sa tendre amie l’un des plus beaux présents, à son avis. C'est aussitôt arrivé près de la demeure que de nombreux cris de joie, il poussa. Des cris si perçants qu’ils retentirent dans toutes les pièces de la maison. Cette jolie petite maison bordée d’arbres qui fièrement montent la garde. Petite maison aux couleurs de miel et de bordeaux : Où chaque jour il y fait beau ! D'où de jolis volets semblent fiers de s’exposer tel le paon devant sa bien aimée pendant que chacune de ses fenêtres, abritent au pied de son verre, dans une boîte peinte maïs étoilé, une famille de fleurs plus resplendissantes les unes que les autres, et qui de leur coquetterie semblent faire la cour à tous les passants. Jolie demeure dont la porte de sa carrure invite au respect pendant que sa mignonne petite fenêtre en forme de cœur, invite au bonheur. Elle lui a toujours parut mystique cette jolie maison à doubles étages, qui à la pointe de son toit, sous quelques morceaux de bois, cache une jolie petite pièce secrète que l’on a nommé grenier. Cessant de crier, le jeune gamin prit l’ange entre ses mains et lui dit : _ Regarde, l’ange comme c’est beau ! Ne t'avais-je pas dit que c’était la plus jolie des maisons ? Et regarde cette fenêtre en forme de cœur, si tu y jettes un coup d’œil à l’intérieur tu y verras le bonheur. Il vit dans cette maison depuis de nombreuses années. C’est là maison des différences et lorsque tu auras franchi ce palier ton cœur s’ouvrira à la joie............... Malaïka Merci pour tous ces joilis poèmes Jean-Pierre |
   
Leezie
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 16h39: | |
et la valise de Florence Noël
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Aglaé
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 17h13: | |
Leezie, Impossible d'accéder à la valise, malgré la petite main bien présente sur le mot"valise", panne provisoire peut-être? Merci, pendant que je te tiens, pour le bon travail que vous faites tous pour notre grand plaisir... Affectueusement Aglaé J'ai découvert Michèle Bernard gr^ce à Jean Pierre et c'est une belle porte qui s'est ouverte |
   
Malaïka
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 17h51: | |
Oui, comme dit Aglaé merci à vous tous pour ce formidable travail . Vous réchauffés bien des coeurs. Et le plaisir que l'on en retire ici est vraiment Sublime! Et merci de m'accepter parmis vous . De tout coeur Malaïka |
   
Leezie
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 18h00: | |
ah qu'est-ce qui se passe, Aglaé? pourtant, je viens de vérifier, le lien vers la page de Flo fonctionne correctement bizarre...
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Malaïka
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 18h03: | |
En passant, je tiens à vous dire à tous que j'aime beaucoup vous lire . Comme je n'y connais rien en poésie ou si peu je n'ose pas commenter vos poèmes . Et de vous répéter sans arrêt qu'ils sont jolis, semble dire si peu pour tant de beauté. Mais ici, pamis vous tous, je cueille de merveilleuses pierres précieuses. Malïka |
   
Aglaé
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 18h45: | |
T'inquiète...j'y retourne...Bises |
   
Malaïka
| Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 02h51: | |
Un enfant a parlé Tu as laissé ta main me frapper Pourquoi ce geste prémédité ? Tu aurais pu me blesser! À jamais me marquer Tu souffre peut-être trop ? Mais à moi aussi tu demandes gros J'essaye de grandir Mais mon corps lui tant à rester petit Je voudrais bien te protéger Mais je n'en suis pas qualifié Mes gestes sont gauches Et mes larmes n'entendent plus la paix Tout tes cris me hante Alors je me cache Puisque ma tête et mon corps Sont en désaccord J'entend tes pleurs Même ta rancœur Et chaque fois à toi je me heurte Tu me crois responsable Tu me veux raisonnable À toi,je prend garde À mon père tu reproches Tous ses défauts Que j'entend, que j'entend Mais toi ? Tu n'es gère mieux Lorsque,la colère habite tes yeux Si tu savais comme j'aimerais Être parfais Mais maman!!! Je n'ai nul exemple sous les yeux Alors, je me débrouille comme je peux Maman je t'aime tant Mais je t'en pris Laisse-moi être un enfant C'est toute ma vie qui en dépend
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Hélène (Hélène)
| Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 09h52: | |
J'essaye de grandir Mais mon corps lui tant à rester petit Je voudrais bien te protéger Mais je n'en suis pas qualifié Il y a tant de vérité dans ton texte que j'hésite à le commenter . Leezie ou Flo , mais elle est en vacances le feront sans doute. elle est belle ta sensibilité . belle observation Malaika
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Malaïka
| Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 14h26: | |
Merci Hélène C'est gentil. Les enfants auraient tant à dire . Cloîtrés entre les murs du silence. Tant d'entre eux ont le SOS entre les yeux. La peur entre leurs éclats de rire. L'insécurité dans leurs gestes maladroits. |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 16h48: | |
Pour toi, en souvenir. oui je sais , très bien , pour les enfants (:-) amitiés Hélène CHEMIN D'ENFANTS Leurs pieds nus caressent un chemin de mousse Leurs mains fraîches blanchissent les pierres les lissent d'une soie vivante tiède si neuve si curieuse moirée d'étonnement Leurs regards sèment à la volée des étoiles minuscules lumière pointillée d'espérance Ils tapissent d'un velours d'innocence les clameurs des révoltes inutiles ne les entendent pas Non pas encore... hiver 1999
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Malaïka
| Envoyé mardi 16 septembre 2003 - 16h54: | |
Hélène Je le cueille, comme je cueillerais la plus délicate des fleurs, les yeux rivés sur son coeur. Toi, tu as épousé la sensibilité hélène et l'art de la faire valser. Et l'éclat de ton diamant est éblouissant . Mille fois merci! Amitiés Malaïka
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Malaïka
| Envoyé jeudi 02 octobre 2003 - 21h31: | |
Souvenir! seulement le temps Sous ce vert feuillage été, Portes et fenêtres blanchies Entre tes pierres, Encore, tu respires si fort la vie Appuyé contre cet arbres En image Mon grand ami ce vélo qui guida toutes mes nuits Seulement le temps et je fuis! D'entendre de sa mère Ce cris, mon ennemi Lorsque derrière sous ta véranda Je vivais mes folles envies Seulement le temps de revenir Une dernière fois Me nourrir de ce temps Et juste te dire Le cœur affranchi Comme tu as bien vieillie.
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Malaïka
| Envoyé jeudi 02 octobre 2003 - 21h38: | |
Je m'excuse de recopier mais je n'ai pas envoyé le bon texte la première fois. Merci! Souvenir! Seulement le temps Sous ce vert feuillage été, Portes et fenêtres blanchies Entre tes pierres, Encore, tu respires si fort la vie Appuyé contre cet arbres En image ce vélo qui guida toutes mes nuits Seulement le temps et je fuis! D'entendre de sa mère Ce cris, mon ennemi Lorsque derrière sous ta véranda Je vivais mes folles envies Seulement le temps de revenir Une dernière fois Me nourrir Et juste te dire Le cœur affranchi Comme tu as bien vieillie. Malaïka
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