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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2005 au 28.02.2006 » Histoires d'aimer « précédent Suivant »

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Kel
Envoyé jeudi 29 décembre 2005 - 13h10:   

On toque en silence à la porte, seuil de vie
Jouant au crépuscule désir en pénombre
On naît impatient, seul, au creux d'un lit, ennui
On rêve au vrai toucher en boucle de colombe



A la lune rouquine et au rock sans sommeil
S'étant alors craqué telle brais’ d’allumette
A ce baiser m'voici fou d’elle... Etait si belle
Las, la nuit nous mord bide et la vie elle en quête

Des ‘tites clopes à moins l'quart de l'ennui à bailler
Aux bleus gris récoltés aux batailles paumés
Quels instants dérisoires, la plupart passés
Aux bars enfumés d'où s'évaporaient les prés



On était aussi cent poteaux téléphonique
A se télégraphier des chansons d’amitié
Sur nos cordes sensibles et en corps dynamiques
Mais quand le câble a pété, le fil à lâché



La vie semblait triompher voici tout se détaille
La pluie sur les jours tombe, le port s’enrhume
On navigue à la vue, vague, chaque sel hai
Ballottés au hasard par grands vents d’amertume

La musique O profonde aux sillons nous grave
Quelques paroles étreintes sur feuille... elle meure
Les bateaux voyageurs échouent, les épaves
Dans les ruelles glauques détraquent chaque heure



L’ange a su, déchu au tourbillon cigogne
Agonir le poison à l’état de devin
L'automne attend, hiver et offrant aux pognes
De l’ivraie fanée sur espérance en dessein



La rencontre tomba à l'écart de la chance
- cette illusion d’aimer et y croire comme un sort
Internés dans les corps prisonnier de leurs sens
Voie sans issue, impasse malheureuse au mal port

Folie. D’aimer avec des béquilles si fragiles
Et l'esprit abîmés sous des tristes sourires
Les paroles que l'étreinte des mots obligent
Douleurs et brisures s’en allant vers à dire...




Je n’ai pas pu répondre. O pardon, Marie
Qui s’en est allée sans appel ni maudire
Un signe en vain tomba quand tu quittas la vie
Je n’ai pas pu t’aider je n’ai pas su te dire

J'ai des regrets, si lourds, là, et souvent j'ai froid
J'aurais tant attendu... j'aurais désespéré...
Il aurait mieux valu un simple ami pour toi
Je m'en suis tant voulu de m'être désaimé



Au printemps suicidé j'ai été déchiré
Par la verte et l'ailée accroché aux cassures
Enfer. Des saisons me notèrent un écorché
Livret en souffrance entre la terre et l'azur



Parvenu quelque part idéal amoché
Tellement seul soudain mais l’instinct au cœur
J'ai deviné sous le voile, à vie déchiré
J'ai découvert Eloise elle est ma dame soeur


La rivière a coulé des années sous la Seine
Mais je ne l'ai pas oublié… (j’espère qu’elle entend)
Aux nuages du ciel à la vague éolienne
(j’espère qu’elle m’écoute murmurer... le vent.)

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aglaé
Envoyé jeudi 29 décembre 2005 - 16h52:   

Un long regard sur toute ta vie....une femme aimée et pleurée, une aimée et présente...tes mots me touchent...à travers toi, je crois les connaître.
Aglaé
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Kel
Envoyé jeudi 29 décembre 2005 - 17h24:   

Merci de ta lecture. encore quelques touches à apporter..

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