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Cécile
| Envoyé lundi 09 janvier 2006 - 22h30: | |
Donne ta main qu'on court petite fille. Poursuis moi à distance les pieds l'herbe piétinée. Te faudrait continuer le fil jusqu'au bout pour te revenir à haute voix. Rouler ton départ en boule dans ma tête. Les sensations à travers jambes bras bouche et ce qui persiste au fond de l'oeil. Tu persévères par l'absence. Je te hurle. Nous sommes pourtant deux fois deux mains dans la mémoire. On tente de m'y faire. Je n'en tais rien. Toute petite dans le corps autour au profond du dedans. Joue joue encore. Fais te moi plaisir pour un ultime aller-retour. Chut. C'est entre nous. |
   
aglaé
| Envoyé mardi 10 janvier 2006 - 10h31: | |
Un bien joli entre nous où se noie une tristesse pudique... Joli morceau, madame cécile Bise de madame Glaé |
   
pour Cécile
| Envoyé mardi 10 janvier 2006 - 12h16: | |
L'Art, la pudeur de la volonté -ou la volonté de la pudeur- enveloppent et modulent ce cri pour en rendre possibles la voix et l'écoute. Une femme l'entend plus aigu. (Pour rester dans le domaine de l'art -bienheureuse distance-, je trouve que le " fais te moi" introduit trop d'artifice dans ce contexte, non par le sens, mais par la sonorité. Perso, bien sûr ! ) Amicalement Lilas |
   
Cécile
| Envoyé mardi 10 janvier 2006 - 12h59: | |
Merci à toutes les deux Lilas, tu as raison pour le "fais te moi", je l'ai d'ailleurs déjà changé en "fais moi" Est-ce que tu pourras me donner ton adresse mail lilas ? |
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