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Leezie
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 17h55: | |
mon cœur ce matin la juste serrure de matin d’aurore martelant comme non accoutumé ses tentures élancément vertes tu sais mon cœur s’est retourné par encablures de chair et d’étincelles vers son noyau où il n’y a que toi et mes bras presque aveugles ont pris touché très lentement à ces colonnes ces marbres et la foule touché très doucement ce qui faisait un grand instant de convergence de rires par longs éclairs et de vin d’escaliers blancs montés pour le repas et j’ai compris très vite à quoi servait toujours ce lieu complètement centré : de maison chaude voilà pourquoi tu marches ensuite comme un journal très intelligent sur ma route parce que dans les murs gris et nostalgiques plombés d’ardoises longues un incroyable rayon s’est installé brûle sans épargner de visage et que la pluie vient traverser leurs yeux et maintenant lorsque je dis ton nom avec toujours ma manière de renoncement calme mais qui violence déchire épanouit ce qui est élastique et cognements sanglants et fauves lorsque je parle c’est au loin mais sur ton front posée c’est l’aube verte l’ouverture de toutes ces immenses colonnes que personne n’avait jamais fermées
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Wolvess - Louve
| Envoyé samedi 06 septembre 2003 - 18h19: | |
Le premier paragraphe m'a tout de suite retenue et je suis restée, à la fin de ma lecture, les yeux tout embués de déchirante douceur. Merci Leezie. |
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