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PascalDuf
| Envoyé mercredi 01 février 2006 - 11h03: | |
Sac à terre. Mon vieux refuge de senteurs salines Mon port d’escales et d’ouragans Mon cap canaille où vont voguant Les ivresses marines… Ma blonde étoile polaire dont la lueur dessine Des étincelles dans les yeux apaisés Ma digue d’or ensommeillée L’horizon me fascine… Mes songes creux mes cruels réveils Creusent mes ans et mes envies Bateau bateau des jours de pluie La croisière sommeille… Est-ce que l’on fait ce que l’on peut C’est demain que sur le rivage Sera posé mon paquetage L’été est vieux… Amenez la voile et les plaisirs Fissa brûlez tous mes vaisseaux Il me restera les pinceaux Pour souvenirs… Il ne nous faut que quelques jours Pour que s’envasent nos vieux chagrins Et pour qu’émergent nos grands amours Sans la marée, Je ne suis rien…
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Pour Pascal
| Envoyé mercredi 01 février 2006 - 15h56: | |
Un poème qui est un pastiche de celui d'Aragon, "Mon sombre amour d'orange amère", poème où, sous-jacent, l'espoir le dispute à la dérision. Le rythme est parfois imité,parfois cassé, pour mieux souligner par opposition le propos du voyageur fatigué. Un beau et mélancolique questionnement qui interpelle : "EST-CE QUE L'ON FAIT CE QUE L'ON PEUT C’est demain que sur le rivage Sera posé mon paquetage L’été est vieux…" Un appel à la marée : "Sans la marée, Je ne suis rien… " Encore une réussite dans un genre autre. Merci Pascal, et une grande bouffée de vent salé . (Lilas) |
   
aglaé
| Envoyé mercredi 01 février 2006 - 16h24: | |
J'aime beaucoup! Aglaé |
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