Nuit d'août

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Auteur Message   Anonyme Envoyé mercredi 10 septembre 2003 - 09h12:    sur le rocher de ma nuit je vois les villes au loin leurs rivières de citrines sur ma poitrine électrique grappes éclatées de sel au milieu de cet été en inclusions de regrets sur le diamant du regard sous mon front bêché de silences mes pulsions s’éveillent scindées l’espoir n’a pas l’espoir assez long dans mes jardins suspendus à rien les matins sont toujours déserts peignés d’étoiles fatiguées il manque des lits bleus à mes veines une hanche sous les draps du jour avec mon sang de novembre et mes mains pleines de doutes je sens déjà l’hiver mes yeux noués de graines et des oiseaux sans lèvres dans les greniers du coeur   flo Envoyé mercredi 10 septembre 2003 - 11h47:    terrible de tristesse et d'une teinte de désepoir. j'aime : "sous mon front bêché de silences" "l’espoir n’a pas l’espoir assez long dans mes jardins suspendus à rien " "peignés d'étoiles fatiguées" "il manque des lits bleus à mes veines une hanche sous les draps du jour " très forts!; Attention, je vois aussi quelques facilités... comme les mains pleines de doutes, les matins déserts, le grenier du coeur, ... tu utilises aussi beaucoup la formulation "le ceci de cela". Attention ca fait redondance ( c'est un de mes défauts ca!) Belle continuation anonyme, (mais c'est mieux de s'adresser à un nom) flo   Hélène (Hélène) Envoyé jeudi 11 septembre 2003 - 08h31:    si seul anonyme que tu restes sous ta bâche de solitude . ta bâche est-elle bleue et s'appelle-t-elle anonyme ? viens ...