Le L*mp*d*ire

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Auteur Message   Gilain Envoyé lundi 13 février 2006 - 08h29:    C’est *insi que j’*v*is commencé. Je dus d’*illeurs recommencer, mon cl*vier omett*nt le A minuscule s*uf * le fr*pper très fort et encore. Sinon je semble B*fouiller *mic*lement, * ce point d’oublier pourquoi ce titre. Je v*is donc doucement puisque ce déf*ut structurel m’oblige à penser lentement. Ce qui en soit est plutôt un progrès qu’une t*re et procure quelques menus pl*isirs, comme écrire s*ns qu’on n’y voit goutte que je suis un gr*nd poète, même s’il suffit de le penser, le dire fournit une cert*ine jouiss*nce. Il me f*ut hél*s rép*rer… Dans la rue, sous le lampadaire, il y a une fille qui attend. Rien de plus banal. Sauf peut-être le fait qu’elle porte un imperméable d’une couleur indéfinissable, probablement mastic, comme ceux que l’on voit, lorsque repassent à la télé les films en noir et blanc des années cinquante. Elle hèle un taxi, c’est comme cela que l’on dit, mais sans un cri, simplement une main levée à hauteur de sa tête. Bien sur il pleut, mais le véhicule n’est pas une Déesse, un break Mercedes, un peu funèbre à cause de la saison. Il fait froid. Je dessine une maison informe sur la buée surannée des carreaux et quelques animaux approximatifs. La prairie et son enclos ressemblent plus à une carte ancienne d’océans imaginés, peuplés de monstres et de sirènes floues. J’efface tout. On pourrait croire que le lampadaire ne sert qu’à éclairer. En réalité, il met en exergue la proximité de la nuit qui commence, hors champ de sa lumière. Peut-être même qu’elle encre ses limbes à ses nimbes. Va savoir. J’écarte les rideaux, mais, ce que je ne peux voir, est-ce ainsi que l’on nomme le mystère ? m’obligerait à ouvrir la fenêtre. Je n’y suis pas préparé. Demain peut-être ? tout l’on peut remettre. Peut-être s’il y avait quelque part, pour qui, une urgence, je fracturerais la vitre du temps. Grand dessein, vain sans doute. C’est assez effrayant de penser que les lampadaires sont inutiles les trois-quarts du temps. Une sorte d’humaine condition de veille, si quelquefois un je-ne-sais-quoi borgne, aveugle, devait advenir, tandis que je ferme les volets.   jml Envoyé lundi 13 février 2006 - 13h47:    soudAin il pleut des A, des milliers de A, des minuscules Aux mAjuscules. quelqu'un A du refermer le pArApluie des lAmpAdAires. la Vitre du temps laisse passer le Vent sous le V des Volets.   Gilain Envoyé lundi 13 février 2006 - 15h28:    AaAaAaAaAaAaAaA !!! Tout cela n'a de sens, vous auriez pu objecter que l'on ne peut fermer les volets sans ouvrir la fenêtre, sauf à considérer que ceux-ci, comme en Bretagne se trouvent à l'intérieur de la maison.   Rapsode Envoyé lundi 13 février 2006 - 18h37:    On le sait qu'en Bretagne les volets sont à l'interieur, même que souvent il pleut dedans et que le ciel est toujours bleu, juste au dessus des moutons gris   jml Envoyé lundi 13 février 2006 - 20h38:    au québec il n'y a pas de volets mais des fenêtres à guillotine. on coupe la tête du vent, les pieds du froid, les doigts du soir. on coupe même les cheveux en quatre sur la tête des bonhommes de neige.   Gilain Envoyé mardi 14 février 2006 - 08h25:    "On le sait qu'en Bretagne les volets sont à l'interieur.." "On" c'est qui les chinois, Bolkestein ?   Rapsode Envoyé mardi 14 février 2006 - 22h04:    Oui c'est ça toul ar rer !