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Michèle
| Envoyé samedi 18 février 2006 - 16h14: | |
Les glycines tombent en tentacules mols Et le soleil hurle ses rayons à l’horizon Les graines de chardon s’éparpillent dans les herbes folles Et les genêts parent les rives à foison Tête nue sous les rayons cruels Il rêve assis au bord de l’étang L’eau de nacre coule rebelle Il mâchonne une herbe entre ses dents Un éclat de lumière se brise sur un rocher Et reflète dans les ondes des milliers de lucioles L’enfant laisse son regard s’y accrocher Le rai disparaît en une étrange corolle Quelques bulles remontent à la surface L’enfant se lève s’approche du bord Cherchant l’objet dans l’indicible espace De cette mousse, ces bulles de savon Il se penche à en perdre l’équilibre Scrutant le fond, la vase et toute la faune Mais c’est un brochet qui, en vaisseau libre Agite l’onde en frétillant L’enfant reprend sa place les fesses sur les rochers Déçu par ce monstre fameux qui n’en est pas « La prochaine fois, inutile d’approcher et même si c’est une baleine ne n’irai pas ! »
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Cécile
| Envoyé lundi 27 février 2006 - 21h34: | |
c'est frais cette histoire d'enfant et de Brochet. Ca donne un climat de conte. par contre "ne n'irai pas" : n'est-ce pas plutôt "je n'irai pas" ? |
   
Michèle
| Envoyé mardi 28 février 2006 - 17h45: | |
Oui, en effet, une faute de frappe à se frapper, désolée ! Merci d'être passée Cécile. |
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