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Joili coeur
| Envoyé samedi 25 février 2006 - 19h57: | |
À l’échancrure des chevelures ondulent les rondeurs du vent. Le nuage a oublié son nom mais forme mon imagination, en le reliant à mes pas ; une parcelle céleste et une poignée de terre se sont réunies. À l’échancrure des chevelures, un enfant joue dans le jardin. La lune s’est égarée. L’olivier distille le parfum, c'est le moment ideal pour recomposer les géographies en une fresque à l’image d’un peintre, en oubliant les temps passés ; l’herbe n’est pas suffisamment fraîche et les visages sont encore couverts de laines vierges.
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Raphaël Zacharie de Izarra
| Envoyé dimanche 19 mars 2006 - 00h19: | |
Le superstitieux Il était né sous une mauvaise étoile, ce qui le comblait de satisfaction : un vendredi 13. Le présage était trop beau. Superstitieux, il passait sa vie à compter ses fantômes, calculer sur le dos de ses chimères, chercher des signes magistraux jusque dans la plus extrême platitude de son quotidien. Un simple numéro rencontré par hasard pouvait prendre des proportions énormes. Par exemple il se persuadait que les chiffres 5, 9 ou 13 lus sur une plaque d'égout, sur le chapeau d'un passant ou sur le fronton d'un édifice signifiaient qu'un événement bénéfique en rapport avec ces chiffres allait bientôt survenir et changer radicalement sa vie. Alors ses journées se chargeaient de sens. Il attendait jusque tard le soir quelque révélation sublime qui eût donné raison à son intuition. Comme jamais rien ne se passait mais que sa bêtise demeurait, il interprétait à son avantage les non-faits. Avec lui le vide le plus stérile résonnait de mystères grandioses et les ronds de fumée sortant de sa pipe se dissipaient avec plein d'éloquence. Plus les années passaient, plus le superstitieux pataugeait dans ses chiffres, prophéties et espérances, s'accrochant comme un diable aux volutes de son calumet. Vieillard, il fit un bilan amer de sa vie. Aucun des signes auxquels il avait accordé tant d'importance ne lui avait donné richesse, succès ou chance. Une vie passée à attendre, en vain... En désespoir de cause il espéra une fin pleine de panache, sorte de revanche symbolique qui eût signé aux yeux du monde le caractère extraordinaire de son destin. Il s'attendit donc à trépasser un 1er janvier pendant les douze coups de minuit, au milieu du réveillon de Noël ou, pourquoi pas, en pleines fêtes du 14 juillet, un linceul tricolore pour ultime habit de cérémonie. Il mourut à une heure indue, un mardi 19 mars. Raphaël Zacharie de Izarra |
   
ali
| Envoyé dimanche 19 mars 2006 - 00h33: | |
c'est rien! aucune originalité!!!tout était dit! |
   
ali
| Envoyé dimanche 19 mars 2006 - 01h58: | |
pitié de nous izarra laisse nous au moins cette ombre de tamaris!!! |
   
ali
| Envoyé dimanche 19 mars 2006 - 02h24: | |
sûrement que t'ai un grand lâche!!!je l'imagine! peut ^tre que t'es grand maist'es petit comme les autres devant une maladie par ex! tu en dis quoi caca Izarra!!! et des maladies izarra dit....dandandan danadanadanadan,adanadanadan!:!! |
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