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Rapsode
| Envoyé dimanche 26 février 2006 - 15h20: | |
Lorsque des mélodies s’élèvera le monde Que les armes seront qu’un triste sentiment Alors tu t’en iras puisque la terre est ronde Si elle tourne encor au matin rouge sang Tandis que sonne l’heure au berceau de ta ville Ces heures basanées qui battent à plein poumon. A tous ces poings levés à hauteur de l’exil Un mur à découvert qui hurle ta chanson Tandis que brûle encor comme un feu dans leurs veines A ces armes chargées par anticipation Ces mains aux bras tendus ces déraisons humaines La vérité soudain dans nos télévisions Tant de rêves d’humains font l’aurore plus lente. Des silhouettes d’arbres souriantes et vestales Tant ce chant que tu as à ces chants que tu pleures A bâtir l’espérance aux calculs d’un monde Aujourd’hui à l’étal tu dresses des bouquets Les couleurs qui dansent au levé chaque jour Dans cet air où tu penses à cet autre qui sait Qu’un hiver jaillira des campagnes brûlantes Au sourire de tes yeux retraçant l’horizon Où tes mains se dessinent un bateau sur le sable Un oiseau comme un cil au dessus des maisons Loin des feux d’une nuit dans le fond d'un cartable Doucement dans l’abstrait de nos tasses fumantes Dans l’odeur du pain au silence des heures Quand la ville s’éveille au matin que tu chantes Comme un mur s’élève à l’enfance qui meurt
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