Auteur |
Message |
   
Gilain
| Envoyé mercredi 01 mars 2006 - 08h22: | |
Sur mon précédent lieu de travail, il y avait, il y a encore d’ailleurs, un étage avec une cuisine assez vaste. Une trentaine de personnes peuvent s’y tenir sans difficulté. La première fois que je suis monté prendre un café, j’ai remarqué sur le mur des cartes postales épinglées. Des souvenirs de voyages exotiques que l’on envoie aux collègues ; Cuba, Martinique et plus modestement une plage au Portugal, la façade d’un pub irlandais. Egalement un faire-part de naissance déjà vieux de quelques années, le bébé doit maintenant être presque adolescent. Ce sont les premiers jours de l’année 2000, janvier, il neige. C’est exceptionnel ici, la côte est à une trentaine de kilomètres, à vol d’oiseau, une étrange mesure. Sur le mur, se trouve également un poème. Je l’ai lu des dizaines de fois. Il tient accroché par une boucle, ficelle ou raphia, à la fois solide et fragile, comme le texte lui-même. Il parle d’amitié, enfin de ce que l’on ne sait plus vraiment dire, comme ça simplement. Je me demande, je n’ai jamais posé la question, qui a pu, dans quel but, vouloir donner à lire un poème, ou à travers ce texte faire partager sa détresse. Il parle d’amour et d’humour léger à échanger, un peu comme dans les petites annonces, les nouvelles du journal, le quotidien, s’il y avait demain encore un désir toujours neuf. Je ne connais pas l’auteur, le nom me dit quelque chose dans sa percutante brièveté : Yves Heurté.
|
   
merci Gilain
| Envoyé mercredi 01 mars 2006 - 09h30: | |
merci Gilain Hélène |
   
Juliette
| Envoyé dimanche 05 mars 2006 - 20h08: | |
c'est superbe Gilain merci beau pour yves
|
|