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Gilain
| Envoyé jeudi 02 mars 2006 - 10h19: | |
Chantier et sur la berge la maison du typographe dans l’arc électrique des néons du temps qu’il n’y avait pas de temps. L’air salin et la mer qui remue au coin de la rue ses étincelles bleues, des vagues un peu cuites par les naphtes du soleil par dessus le toit de tôle goudronné d’orages. Paf, je plante le décor. Il manque une femme belle à en mourir. Elle ne devait pas passer ce jour par ici, puisque je suis là entièrement vivant, hormis quelques blessures que je pense garder, afin d’avoir quelques stigmates de côté, quand je serai vieux demain. Qui commence aujourd’hui, si ce n’est déjà la fin hier de demain. Heureusement, il y avait, il y a la soif, jusqu’à quand il y aura, comment je ne sais plus ce qu’il en fut de ce qui sera. On buvait donc des trous de mémoire, en prévision de l’avenir et déjà l’oublier. Je reviens en arrière, le typographe, (vous l’aviez oublié.) dessine des saisons. Il n’habite pas ici où chante une rivière enrouée, exécrable, pleine de vomissures et de roues de vélos. La mer est un peu plus loin, en panne, garée vers l’estuaire, y passent des bateaux très grands et très tristes. On pourrait croire qu’ils emportent avec eux la tristesse du monde. Enfin faut pas rêver, seulement quelques larmes. Je me reprends Ce sont des vents qui vont, porteurs de gels. Adviennent et figent en flaques le sel des eaux, ce qui brille, l’instant enfin tenu, avant qu’il ne s’échappe, fugace rugueux sombre et solitaire. Du nord, les bises noires fracturent et désertent saisons de racines profondes. Ainsi qu’aller chercher au fond du puits les ondes, d’épaisses vitres traverser. Se meuvent sous le tain les visages d’avant qu’emporte la froidure. Tu croises des ruelles étroites, les néons incendiés, les pulsations affolées des voitures déjà éloignées, jetées dans la périphérie de la vitesse, les boulevards submergés de clarté et de solitudes. Domaine de nuit, il fait toujours le même temps, toi qui passes si tu te savais, passant. Onc retenir de fuyante mémoire, geste ainsi pour dire, non ce que vent ramène, mais de quelle déchirure disjointe il provenait. Croisée qu’il ne fallait enclose, respir enfin le risque et le souffle, devenant faeries et forêts. Ainsi ce sont des feux, à chaque carrefour, fenêtres mouvant de l’ombre la lumière, même si les quelques pas que tu fais, te défont. Une fois encore Mais, toute vérité, puisqu’il neige, se couvre d’illusion. Quelle trace, ce que tu viens à peine de dire ? Quelque scorie oubliée, ajoutant son poids d’ombre, en celle ci, tisserait enfin, une lumière plus vaste à l’oubli. Nulle preuve cependant. Un rêve qui lui-même fut semblance d’avoir été. Ou peut-être, puisque tu doutes même des mirages, impression d’être passé là. Ne répond que la rumeur des silences. Tu serais une vague, lierre de sel, dissoute, branche élaguée de sa généalogie précaire, une langue incertaine de gel, d’érosion, ou quelque mauvaise planche jetée sur la boue des sentiers à venir. Mauvaise graine, mauvais vin. Si mau dite, vie malvenue qui nous lie, même si rien n’est lisible dans le dénuement. Sans pouvoir dénouer quels sens, enroulent glyphes déroulent leurs hiers, accordent et dénient, langues mortes et saisons. Parce qu’en nous, demain assemble déchire et diverge. (IL faut pourtant que je parle du typographe. Il projetait l'hier dans l'avenir, se disant que son temps reviendrait, celui du geste et de la main. Doit être mort maintenant.) white FFFFFF ghostwhite F8F8FF whitesmoke F5F5F5 snow FFFAFA azure F0FFFF honeydew F0FFF0 mintcream F5FFFA lightyellow FFFFE0 floralwhite FFFAF0 ivory FFFFF0 linen FAF0E6 oldlace FDF5E6 seashell FFF5EE lavenderblush FFF0F5 lavender E6E6FA gainsboro DCDCDC lightgrey D3D3D3 silver C0C0C0 darkgray A9A9A9 lightslategray 778899 slategray 708090 gray 808080 dimgray 696969 black 000000 bisque FFE4C4 wheat F5DEB3 moccasin FFE4B5 peachpuff FFDAB9 mistyrose FFE4E1 pink FFC0CB lightpink FFB6C1 rosybrown BC8F8F coral FF7F50 tomato FF6347 orangered FF3300 red FF0000 crimson DC143C indianred CD5C5C firebrick B22222 darkred 8B0000 maroon 800000 brown A52A2A saddlebrown 8B4513 sienna A0522D chocolate D2691E darkorange FF8C00 orange FFA500 lightsalmon FFA07A darksalmon E9967A salmon FA8072 sandybrown F4A460 navajowhite FFDEAD blanchedalmond FFEBCD papayawhip FFEFD5 antiquewhite FAEBD7 beige F5F5DC cornsilk FFF8DC palegoldenrod EEE8AA khaki F0E68C yellow FFFF00 gold FFD700 darkgoldenrod B8860B peru CD853F goldenrod DAA520 tan D2B48C burlywood DEB887 darkkhaki BDB76B chartreuse 7FFF00 greenyellow ADFF2F lawngreen 7CFC00 lime 00FF00 springgreen 00FF7F palegreen 98FB98 mediumspringgreen 00FA9A limegreen 32CD32 mediumseagreen 3CB371 yellowgreen 9ACD32 aliceblue 9ACD32 mediumaquamarine 66CDAA darkseagreen 8FBC8F forestgreen 228B22 green 008000 seagreen 2E8B57 olive 808000 olivedrab 6B8E23 darkgreen 006400 darkslategray 2F4F4F darkolivegreen 556B2F aquamarine 7FFFD4 aqua 00FFFF cyan 00FFFF paleturquoise AFEEEE turquoise 40E0D0 mediumturquoise 48D1CC darkturquoise 00CED1 lightseagreen 20B2AA cadetblue 5F9EA0 teal 008080 darkcyan 008B8B steelblue 4682B4 deepskyblue 00BFFF lightskyblue 87CEFA lightsteelblue B0C4DE powderblue B0E0E6 skyblue 87CEEB cornflowerblue 6495ED dodgerblue 1E90FF mediumslateblue 7B68EE slateblue 6A5ACD royalblue 4169E1 blue 0000FF mediumblue 0000CD darkslateblue 483D8B navy 000080 darkblue 00008B midnightblue 191970 indigo 4B0082 blueviolet 8A2BE2 darkorchid 9932CC darkviolet 9400D3 mediumpurple 9370DB orchid DA70D6 mediumorchid BA55D3 fuchsia FF00FF magenta FF00FF hotpink FF69B4 violet EE82EE thistle D8BFD8 plum DDA0DD palevioletred DB7093 deeppink FF1493 mediumvioletred C71585 purple 800080 darkmagenta 8B008B Remplacer sans lieu ni date, par s.l.n.d.
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Gilain
| Envoyé jeudi 02 mars 2006 - 13h58: | |
En fait la forme de fin de texte devrait être celle ci: http://www.dsi.univ-paris5.fr/cocoul3t.html
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c. sur la banquise
| Envoyé jeudi 02 mars 2006 - 17h07: | |
être simple coupe anse de calcaire silice douce et blanche boire la couleur en tes eaux ( te lire me fait tant sourire ) |
   
Gilain
| Envoyé vendredi 03 mars 2006 - 14h05: | |
Tu n'es plus clouée au poteau turgescent des couleurs? |
   
jml
| Envoyé vendredi 03 mars 2006 - 17h33: | |
il y a de très bonnes choses dans ce texte mais c'est lourd. je préfère les bouteilles à la mer qui peuvent flotter ou même voler. |
   
belem
| Envoyé vendredi 03 mars 2006 - 18h07: | |
ce n'est pourtant qu'un tissu de phrases toutes plus magnifiques les unes que les autres, pour moi... rien qui dépasse, une profondeur, une implication... assez incroyable |
   
en passant encore
| Envoyé mercredi 08 mars 2006 - 16h08: | |
'C'est la loi du 29 juillet 1881 qui protège les personnes et les institutions publiques ou privées contre les informations et commentaires qui leur ont porté préjudice, à charge pour elles d'en demander réparation. Est considérée comme diffamation "toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé" (article 29 de la loi du 29 juillet 1881). Pour qu'il y ait diffamation il n'est pas nécessaire que la personne, l'institution ou le groupe social soient expressément nommés, il suffit qu'ils puissent être clairement identifiables. Dans le cas de la diffamation, l'intention coupable est présumée et il appartient à l'auteur de la "diffamation" d'apporter la preuve de sa "bonne foi". '
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hélène
| Envoyé mercredi 08 mars 2006 - 18h13: | |
passant tu as tout à fait raison. Flo je me demande si le mieux n'est pas de laisser les divagations incessantes de Raphael et de contacter déjà wanadoo son provider puis les autorités. malheureusement je ne peux pas le faire au nom de francopolis car je me suis retirée des actifs. pourtant après avoir vu qu'il ne respectait même pas un hommage à Yves Heurté ! je meurs d'envie de le faire . douce ailen disait on de moi parfois en me le reprochant mais attention dans un cas pareil ma douceur s'envole très loin et je sors mes griffes je vais me renseigner sérieusement. |
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