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JG
| Envoyé vendredi 12 septembre 2003 - 23h46: | |
Poète as-tu du cœur À peindre tous les bleus Dans le noir de ta tête Faut dire que du gris tes tempes sont déjà Dans un journal d'hier le récit d'une messe… À déployer les mots aux armes de caresses Ces armes de baisers à gestes défendus Pour un autre combat Aux armes... Oh! La tendresse Celles qu'on ne voit pas. Celles qu'on n'entend pas Cell's qui un jour nous tuent… Toi qui revient toujours comme une nuit s'invente Poète et supposé à ses ombres perdues Reflétant ses soleils sans nombre et qui s'éventent Grisant d'encre limpid' comme un vin des pendus Faut dire que l'on tombe sous les mots que tu trembles Quand le verbe est au vert… Poète… Le sais-tu ? La plume aux caractères Du beau, qui te ressemble Comme une ode en prière Méandre de ses nus… Poétiqu'ment parlant Faut voir comme ça rampe Ta muse en bandoulier ton vers dans la cohue Le nez dans l'amidon Dans l'altitude des lampes Poétiqu'ment parlant… poète m'as-tu lu
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Hélène (Hélène)
| Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 09h49: | |
j'aime ce rythme l'entrecoupé des alexandrins surtout parce qu'ils ne riment pas . "Faut dire que l'on tombe sous les mots que tu trembles Quand le verbe est au vert… Poète… Le sais-tu ? " bien vu JG et ça m'arrive parfois avec toi amitiés Hélène " |
   
Mary
| Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 11h59: | |
Je ne vis qu’un peu pourtant tu fais résonner tes forêts tu offres le dernier verre et tu voles !
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