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Rapsode
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 15h25: | |
De toi De toi j’inventerai le juste nécessaire Tous les mots de l’absence D'éphémères regrets Des destins en retard une gorge qui tremble Des paroles d’oiseaux que tu n'entendais pas. J’inventerai le vent qu’un matin me fredonne Si le temps le permet si le cœur est bien là. Comme un chat dans sa langue. Comme un loup me ronronne. Tous tes rêves d’enfant que tu ne me dis pas Des matins de chasseur où le cœur est à prendre Dans des pièges à musique un geôlier dans ta voix. Tout le souffle de l’eau d’un cheval aquatique Et mes yeux qui s’agrippent au murmure de toi. Je serai sous ton pas l’invisible d’un ange Des fanfares en treillis une armée sans combat Des guitares à minuit des théâtres étranges Tout de toi dans ma tête que tu ne savais pas Des matins ranimés où s’en va ta blessure Un bateau sur le sable aux voilures d’un drap Des orages en hiver allumé à l’azur Une source mouillée du brillant dans ta voix. Puis quand rien n’ira plus comme un rêve s’en va Je serai ce Jésus en baiser sur ta bouche Un sourire à tes veilles au matin qui se couche L’infini d'un sommeil en prière de toi |
   
Rapsode
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 16h24: | |
Je la refais façon chanson Le juste nécessaire De toi j’inventerai le juste nécessaire Tous les mots de l’absence D'éphémères regrets Des destins en retard une gorge qui tremble Des paroles d’oiseaux que tu n'entendais pas. Que tu n'entendais pas! J’inventerai le vent qu’un matin me fredonne Si le temps le permet si le cœur est bien là. Comme un chat dans sa langue. Comme un loup me ronronne. Tous tes rêves d’enfant que tu ne me dis pas Que tu ne me dis pas! Des matins de chasseur où le cœur est à prendre Dans des pièges à musique un geôlier dans ta voix. Tout le souffle de l’eau d’un cheval aquatique Et mes yeux qui s’agrippent au murmure de toi. Je serai sous ton pas l’invisible d’un ange Des fanfares en treillis une armée sans combat Des guitares à minuit des théâtres exotiques Tout de toi dans ma tête... Comme moi, comme toi Des matins ranimés où s’en va ta blessure Un bateau sur le sable aux voilures d’un drap Des orages en hiver allumé à l’azur Une source mouillée du brillant dans ta voix. Du brillant dans ta voix Puis quand rien n’ira plus comme un rêve s’en va Je serai ce Jésus en baiser sur ta bouche Un sourire à tes veilles au matin qui se couche L’infini d'un sommeil en prière de toi En prière de toi ! |
   
Jordy
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 19h32: | |
Ce texte est splendide! très belle écriture, presque du niveau d'Aragon, par exemple!(sauf qu'il y a plein de fautes de métrique, dûes, toujours, aux pluriels à l'hémistiche) C'est qui, Rapsode? Ca me fait un peu penser à quelqu'un, mais si c'est le "quelqu'un" auquel je pense, les progrès sont phénoménaux!
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flo
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 21h07: | |
Beaucoup de gens ont progressé depuis que je suis sur le net, depuis 99, y compris, je l'espère, moi ;-)(j'ai un peu classé mes anciens textes il ya du chemin qui a été fait...) Je crois que rapsode est jacques G non ? très beau texte oui, qui fait la part belle au sens et ne se noiepas trop dans une orgie d'images comme parfois. Flo |
   
Jordy
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 21h09: | |
Oui, Flo! je pensais à lui!!! mais putain, si c'est lui, c'est stupéfiant! C'est CENT fois mieux que ce qu'il fait d'habitude!Parce que là, c'est CONSTRUIT, il y a UNE seule idée développée, et résolue (chose qu'il ne faisait jamais), et aucune balourdise! bisous |
   
jml
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 21h55: | |
moi aussi je pense à jg mais tous les textes de rapsode sont bons. |
   
Jordy
| Envoyé samedi 11 mars 2006 - 21h59: | |
oui,en relisant, c'est sûr que c'est JG! Et je persiste, c'est beaucoup mieux que ses autres textes. |
   
Lilas
| Envoyé dimanche 12 mars 2006 - 00h38: | |
Oui, c'est forcément JG et je suis aussi sous le charme. |
   
Rapsode
| Envoyé dimanche 12 mars 2006 - 09h46: | |
Merci à tous de votre passage |
   
Rob
| Envoyé jeudi 16 mars 2006 - 14h03: | |
Tiens, je l'avais loupé sous les déferlantes de raffy du pastaga. Pour moi aussi, c'est ton meilleur texte, le plus construit, le plus achevé. Super . |