| Auteur | Message | ||
     zar |
j’ai surmonté les ondes me gravent lentement la forme d’un bateau sur caresse puis dehors l’orage est remonté mais ça calme dans mes tempes un son de toujours et une brume pour moi c‘est dur la vie simplement qui essaie de me broyer toute l’heure tous les jours une dragonnade rouge déchire entre les os mais il dans le jour la chaleur la brûlure entre la voix et le jaune m’entoure et ne prend toujours que ma peine et m’entoure grand arbre | ||
| flo |
Merci Zar, cette suite est incisive comme une lame fine. C'est pour cela que j'ai survolé la premièe lecture, pour ne pas être trop laminée. C'est dire que j'aime, mais aussi que j'avance à pas prudent dans sa lecture. C'est beau dès le chant, et du sens, il suffit de presser sur la langue tant il regorge. Flo | ||
| zar |
merci, flo | ||
| jml |
je n'ai pas aimé cette suite à la première lecture mais plus je relis plus j'accroche. il y a là un tempérament, une présence, une voix. | ||
| zar |
très sympa, merci, moi aussi ça me paraissait un peu bizarre au début | ||
| le chat botté |
ce n'est pas bizarre mais ça le semble parce que d'une sensibilité autre, vraiment autre; j'aime ce travail il y a une grande recherche et la langue cisaille tranche coupe, la construction est très sensible, très très je trouve... pardon j'ai peut-être une drôle de manière de dire depuis ma banquise ( c'est curieux, je me retrouve dans ton langage.. cela m'étonne beaucoup, moi qui me perd souvent dans la langue des autres..) |