Auteur |
Message |
   
flo
| Envoyé lundi 13 mars 2006 - 11h49: | |
Sept heure trente neuf Il y a cette heure immobile où les drapeau déchirent leur feu sous de larges embellies de chair et d’yeux les foules exécutent un silence longtemps promis aux plaies comme réparation d’outrages indicibles puis la satisfaction basse comme l’heure qui encore s’étale au coucher elles épousent l’ombre venue et s’allongent errantes au devant de lieux sans superbe, sans drame, sans gravats un lit de repos impensable un millier de foyers de paroles grésillantes un million de peurs cochées à la face des murs et de larmes parmi la pluie ultime des âmes déchiquetées hier sept heures trente neuf sept heures trente neuf gare Atocha Florence Noël - mars 2004
|
   
flo
| Envoyé lundi 13 mars 2006 - 11h51: | |
oups : "où les drapeaux déchirent leur feu" sorry |
   
Lilas
| Envoyé mardi 14 mars 2006 - 22h51: | |
C'est une évocation du drame de Madrid par laquelle l'Art atténue et intensifie à la fois le frisson du souvenir. Magistral. |
|