| Auteur | Message | ||
     Leezie |
(N. du modérateur :erreur d'identificateur, le texte au dessous est bien de Stéphane Méliade) -- N'hésite pas à me recouvrir d'arbres -- Respire ma surface lente à se dérouler et bordée de recommencements pauvre pourtant en secondes qui se répètent invente une marée de montagnes matière qui surprend même les êtres qui la composent par sa capacité à se dissoudre sans disparaître et se refaire de l'autre côté comme deux bras qui se projettent loin avec ou sans soi transporter l'oeil puis feins d'être une maison construite de tes propres mains alors que tu es un feu bâti d'étincelles empilées en refus d'échelles jusqu'au sol -tu veux sauter par jeu ou par accueil vif du nom de l'autre parce qu'il dirige son faisceau comme on peint un amour- alors tu pourras sans hésiter me recouvrir d'arbres et me traverser sans crainte du feu ni de la pluie ni de la buée nocturne qui prend forme d'âme ni même de ton coeur accroché aux branches me recouvrir d'arbres et dire tout haut le secret qui déclenche ce paysage voulu 16-09-2003 | ||
| Leezie |
Tiens, pourquoi "Leezie" ? :-)) C'est un honneur, mais j'ai bien entré "Stél*" pourtant. Bon, ben c'est moi. | ||
| Stél* |
M'enfin ???? :-)) Ah mais, j'ai compris, par défaut, dans le champ identification, c'est marqué "Leezie", chez moi :-) Il faut que je change pour que ça marque un autre nom. Excuse, Isabelle, c'est indépendant de ma volonté. | ||
| Hélène (Hélène) |
Leezie tu me fais penser à cette émission hier soir sur Arte L'oeuvre du temps : Andy Goldsworthy . un sculpteur de l'éphémère qu'on dit sculpteur animiste ! c'était magnifique , étonnant. et seule la photographie pérennise ses oeuvres , parfois découpées dans des glaçons ou dans des racines , des branchages . tu viens de me dessiner une oeuvre digne de lui. | ||
| Hélène (Hélène) |
euh ! je me disais que ça avait un petit air de Stel !! je ne comprends plus rien . Où est-il noté Stel ? bon vous vous partagerez mon commentaire . une des fourmis qui logeait dans l'arbre. | ||
| aar |
tiens, Stef est de retour chaussé d'astrakans salut | ||
| Leezie |
Salut toi, j'ai passé les derniers jours de mon voyage dans une belle maison-jardin à Livadia (Crimée, à côté de Yalta, j'ai pris une photo de l'endroit exact où furent signés les accords), et cette femme, mon hotesse, passée au sud, mais d'origine estonienne, parlait russe, ukrainien, estonien et... finnois. (les russes s'amusent de tout, et notamment des estoniens, un peu comme nos histoires suisses, car pour un russe, un estonien parle très lentement) Maintenant, à Livadia, aujourd'hui, il y a Poutine, Koutchma (ukraine) et le président de la Biélorussie, réunis en sommet. Je suis content qu'on ait quitté le village dimanche, car la milice commençait à converger de partout pour protéger leurs précieuses vies. Il faut dire que cet endroit est paradisiaque : le village en haut et un escalier d'un millier de marches à travers la forêt pour atteindre la mer. La Crimée a une nature superbe. Quand on était là, des ministres commençaient déjà à arriver et quand leur voitures passaient, la milice les encadrait en ordonnant aux gens qui marchaient "ne bougez plus", par haut parleur :-) | ||
| Stél* |
ah mais ça recommence, je ne comprend pas, dans le champ "identificateur", le nom de Leezie apparaît par défaut chez moi, je dois l'enlever deux fois et non pas une pour poster mon nom à la place. Désolé, Isabelle, pour l'usurpation d'identité, je pense que tu peux corriger dans la maintenance ? | ||
| Leezie |
Bonjour Steph de retour, quel bonheur de te relire ici !c'était pour moi l'honneur, et usurpé, bien incapable d'écrire un texte pareil ! Oui, j'essaie de voir si je peux corriger, le problème c'est que je peux aisément changer le texte des messages, mais le champ d'idientification, je ne sais pas où c'est. Enfin j'essaie... oui, l'Estonie, ça ne doit vraiment pas être loin d'Helsinki, en fait, il suffit de traverser. Et en allant vers la Laponie, j'ai longtemps longé la frontière russe aussi, donc pas étonnant ce partage de langues | ||
| Leezie |
Steph, je suis vraiment désolée, en effet il n'y a aucun problème pour changer le texte même du message, mais je cherche vainement l'endroit où je pourrais bien changer l'identificateur. Si Marc passe par là...? en attendant je scrute, je scrute... | ||
| Leezie |
je reposte le texte un peu plus haut... | ||
| Catrine |
...ton texte est magnifique, Méli :¬) je suis toujours aussi surprise qu'emportée en te lisant ... tu fais de l'alchimie avec ta pensée | ||
| Stél* |
Tiens, Catrine ! Tu viens ici, toi aussi ? Ça, c'est une excellente nouvelle. Catrine, ce n'est pas n'importe qui. Comment vas-tu ? Je dois te dire que je n'ai pas pu répondre à tes questions reçues par mail simplement parce que je suis parti tout juste avant de les recevoir, je suis un peu désolé, ça s'est télescopé. Et en fait, je viens de les découvrir. Pas mal de temps a passé depuis que tu les as envoyées, mais si je peux t'être utile encore maintenant, ce sera avec plaisir. Je rentre à peine de là-bas, où;, comme promis, j'ai partagé tes textes avec ceux des autres auteurs du recueil pour les russes. Les élèves des 3eme et 4eme niveau vont les lire et s'en régaler, tu verras. Il faut lire les textes de Catrine, certains sont des chevaux sauvages, des purs-chants. Si tu en as envie, partages les ici. Amitiés transocéanes Tourlou. S* | ||
| Catrine |
Stel* ))) je viens y mettre un oeil... discrètement mais là, je n'ai pas pu me retenir de te faire un signe pour la question des mail ... les textes se sont enchaînés jusqu'à ce que le souffle s'arrête... je te les enverrai à la suite si tu veux bien, mais je ne voudrais pas t'embêter avec ça, je me questionnais beaucoup sur la forme, la structure, et puis... on m'a un peu découragée... je me suis découragée ( honte sur moi ) euhm... mes chevaux sauvages, tu me gènes là ( je ris )je... je ne suis pas prête à les poster ( c'est qu'il y a vachement de monde ici )*impressionnée* catrine cache ses yeux avec le rideau @ + ))) | ||
| Stél* |
on t'a découragée ? "ce qu'on te reproche, cultive-le : c'est toi" (Jean Cocteau, je crois) |