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mary
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 08h20:   

Oh ! Rien d’étonnant, même si je n’ai aucune idée sur la personnalité de Raphaël Zacharie……….. , nous savons tous, que le talent n’a rien avoir avec l’individualité.

« Le talent est un don, une chose isolée ; il se peut rencontrer avec les autres facultés mentales, il peut en être séparé »
dictionnaire Robert CHATEAUBRIAND, Mémoires d'outre-tombe


Ici, Zacharie, lui-même souligne cette séparation :


« (…) La Poésie, voyez-vous, c'est l'aptitude humaine à transposer le discours vulgaire sur des hauteurs quasi divines. Jouer du langage comme d'un piano, émettre des notes avec des citrons verts, des papillons bruns ou de vieilles cruches. En un mot, faire braire le verbe. (…) »


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aar
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 11h46:   

mais zenfin quel rapport entre écriture et personnalité ou intelligence ?????
comme s'il pouvait y avoir un rapport !
les mots ne sont que camouflage (à soi-même d'abord et aux autres ensuite)
comme on camoufle sa nudité derrière des vêtements.

(ciao Mary, en passant)
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à aaron
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 12h04:   

"comme on camoufle sa nudité derrière des vêtements. "
tiens j'ai souvent dit ça à des gens et en en étant reconnaissante à la poésie
hélène
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Rob
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 12h10:   

Comme dans l'air du temps quand tu veux tout donner, au cœur du cirque, dans la cible. Je t'appréhende comme un match. Vers quel sourire vas-tu glisser ?

Je devine aujourd'hui le pas de danse mais la rythmique est inconnue. Il est possible et généreux que la musique soit barbare si je peux croire ce corsage safrané.
Les mimes de Beaubourg lancent des fleurs sans tiges, des éclaboussures de soleil pour l'image facile.
Vieux baroudeur des mots, je suis bardé de tous les trucs, de tous les tics.
Ecrire, c'est faire l'illusion, c'est dessiner le personnage que les autres imaginent.
Ecrire, c'est une perversion qui effleure la séduction. A propos de séduction, son corsage safrané si fin me laisse deviner deux appels de phare ocres et mouvants.
Celui qui écrit a tous les droits, le lecteur diagonale normalement s'en fout, il glisse. Il a toujours raison.
Ocres et mouvants…Pourquoi pas?
Ses seins retournent les passants, donc, finement, je glisse une main sur son épaule droite, histoire de montrer que je tiens le cap d'une traversée peut-être turbulente.
Elle ne parle pas, jamais, ou très peu, elle a pourtant des lèvres de pub chatoyante, il ne manque que la musique.
Elle marche vite mais sans destination et moi, vieux poète décidé, burlesque et maudit, jaloux de ma malédiction programmée, je l'imagine nue sur une plage du Cotentin que je n'ai jamais fréquenté que dans les chansons de Leprest, C'est ça la poésie, mon petit, faut faire croire.
Merde! Elle est rasée de l'entre-rêve.
Une déception.
Pour la punir je vais l'inviter à croûter au Limonaire, Il y a toujours un ancêtre chanteur à cheveux longs et blancs pour psalmodier des contre sens en rive-gauche.
D'un geste je regroupe une dizaine de mots nouveau-nés pour faire gémir quelques façades, j'ai le sens de l'histoire.
Attention, quand je veux, je peux faire griller des mots en situation et faire que le ciel soit plus bleu qu'une prune.
Pour l'instant, je ne veux pas.
Nous étions projetés à travers des jardins et sa bouche luisait comme un ressac du sang. (poésie!). Mon corsaire endormi dérivait dans mes mots. (poésie!!).
Ne partez pas, j'en ai d'autres!
Sans me démonter, on ne démonte jamais que l'arnaque d'un texte, je nous glisse vers la ruelle sans issue du Limonaire , ici je sais que le Gamay rouge en pichet se laisse boire poétiquement. Entre la quiche aux poireaux et la tarte aux citrons, avant que le sympathique chanteur de la marge, non, pas lui, l'autre, ne rocaille quelques couplets, elle a parlé longtemps, elle m'a déclamé, les yeux mouillés, la mémoire et le mer en version intégrale et c'était une nuit de feuillages et d'herbes, une nuit de rôdeuse avec les bras en croix quand j'avance vers toi en ruisselant d'orage jusqu'à l'aube éclatée. (poésie finale, à cet instant, le lecteur improbable doit immanquablement se dire: "Il va nous emmerder longtemps ce vieux con, avec ses obsessions interrogatives ?"

Coupez !








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Danny Group.
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 14h02:   

Magnifique mouvement, Rob. Drole et onctueux. une perle.
Une belle leçon pour Raphael, il devrait en prendre de la graine. Il est vrai qu'izarra ne lit que ses propres écrits.
Il manque un titre à ton texte, j'en veux un pour l'archivage.
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Rob
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 15h04:   

Comme je ne suis pas rancunier, j'ai sauvé de l'avalanche le meilleur texte d'Izarra, splendide à mon avis.




Le grand froid

- Te souviens-tu lorsque nous chevauchions dans la steppe, fiers, les cheveux au vent, l'âme légère ? Te souviens-tu de nos cris dans le glacial azur ? Entends-tu l’écho de nos rires de jadis ? Sauvages et doux, nos chants rauques résonnaient jusqu’au soir dans les plaines givrées. Nous dévalions de blancs espaces, emportés par nos chevaux... T’en souviens-tu ? J’entends encore hennir nos montures.

Nous filions côte à côte à folle allure, rênes en mains, essoufflés, heureux. Dans un geste précis et périlleux, nos lèvres se rencontraient en plein galop : penchés l’un vers l’autre à la vitesse du vent, nous échangions un baiser dans le bruit des sabots. Statufiés en pleine course.

- A quoi sert de rappeler ces jours révolus ? Il nous faut oublier et avancer. Les regrets sont des herbes vaines, progressons plutôt.

- Ces jours ne furent-ils pas les seuls qui méritent que les siècles s’en souviennent ? Passagers de la toundra, maîtres des grands froids, seigneurs des neiges, nous sillonnions des terres vierges, insolites. Devant nous, toujours, l’écume. A l’infini.

Rien n’entravait nos cavalcades. L’horizon seul bornait notre vue. L’immensité était notre couche. Nous avions la Lune pour oreiller, des champs d’étoiles en guise de toit. Nous respirions le vent, humions les nues, transpirions corps et âme, allions nous abreuver directement au ciel. Des flots d’azur nous coulaient dans les veines. Notre pain quotidien s’appelait chants, amour, liberté.

Je me souviens du vent qui chantait entre les rochers et dans le lointain, plaintif.

Le soir, le violon d’Eole se taisait. Alors on entendait la musique des étoiles. Un silence grandiose. Parfois la blonde Flâneuse veillait sur les étendues gelées. Tout se figeait sous son éclat follet : la nuit devenait mystère.

Enroulés dans nos fourrures, t’en souviens-tu ?, un feu couvait près de nous, tel un ami vigilant. Nous refermions sur notre sommeil la tente de peaux. Autour de nous, un froid mortel.

Epuisés, nous sombrions dans un sommeil profond, enlacés jusqu’au petit jour. Nos galopades se poursuivaient dans nos songes, fabuleuses. N’aimes-tu pas te remémorer ces souvenirs heureux ?

- L'aventure est finie. Nous ne chevaucherons plus à travers la steppe que tu aimais tant, plus jamais. Et tu le sais. Oublie ces années heureuses et regarde plutôt devant toi. Une autre aventure nous attend. Rappelle-toi, un matin nous ne nous étions pas réveillés. Le froid nous avait ensevelis sous son manteau fatal.

Car tu sais bien que depuis des siècles nous sommes morts.

Izarra
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Hulotte-île
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 17h56:   

Pour ma part, Aar, je ne perçois pas la poésie comme un camouflage, au contraire, je la vois comme le partout que l'on ne voit pas du premier coup d'oeil car en dehors de notre champ de vision conditionnée, mais qui pourtant présent n'attend que la simplicité du plus exact de chacun pour se révéler. Je verrais donc plutôt la poésie comme un déshabillage qui rend à la nudité première, car pourquoi voudrait-on se mentir, le voyage de la vie est si court !
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belem
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 19h53:   

Il y a des dizaines, des centaines de raisons pour lesquelles les gens ont envie de se mentir, Hulotte-Ile... Pourquoi les poètes seraient-ils différents des autres?
certains d'entre eux se mentent constamment, d'autres se disent la vérité, et encore beaucoup d'entre eux travaillent à se dire la vérité, sans toujours y arriver pleinement, mais en espérant y arriver un jour.
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hélène
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 20h52:   

se dire la vérité à soi même est assez facile mais la montrer est question de pudeur même si on a l'impression de n'avoir qu'une majorité de choses positives
surtout à cette époque matérialiste et personnelle ou on doute de la gentillesse qui passe pour de l'hypocrisie ou de manipulation ou qu'elle est assimilée à la naïveté ou même à l'imbécillité
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Hulotte-île
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 21h19:   

"Pourquoi les poètes seraient-ils différents des autres?"

Peut-être, Belem, (mais c'est seulement un espoir), parce que plus on s'approche de l'eau plus on a la possibilité de s'y laver... or la poésie me semble offrir ce chemin-là, de clarté possible.
Mais tu as raison de dire qu'on a la possibilité de se mentir, et même on a le droit ! cependant ça ne paraît pas servir à grand chose par rapport à soi, et le poète s'y trahit doublement.
C'est pour cela que je parlais d'aller au plus nu, la poésie n'étant pas un bouclier ni un faire valoir mais un outil de précision dans la quête de la sincérité.
Bien sûr qu'on marche à son propre rythme, et heureusement ! et ceux qui "espèrent y arriver un jour" me semblent être dans cette "nudité" de l'âme et du coeur qui m'intéresse. D'ailleurs mon intervention n'était pas en dualité avec la vision de Aar, juste une autre manière de sentir le contact avec les mots. Pour ma part les mots ne me servent JAMAIS de camouflage, mais je reconnais que c'est strictement personnel cette envie de vivre et d'écrire au plus exact de moi sans artifice. Je ne dis pas que c'est bien, mais juste que c'est.
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belem
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 22h51:   

J'aime ta vision des choses, elle est belle, Hulotte. Ce n'est pas la mienne, cependant.
D'abord je ne trouve pas que les poètes s'approchent plus de l'eau que les autres, ce sont leurs poèmes qui le font parfois, mais rarement.
Les poètes sont des personnes et en tant que telles mentent, se mentent, font du mal, écrasent les autres, se croient d'une essence supérieure, exactement de la même manière.
Et pour se mentir je ne pense pas, non, qu'on ait le "droit" de le faire. On n'a ni le temps ni le droit de se mentir. Ce n'est simplement pas un "péché" au sens moral du terme, c'est tout, et certainement pas non plus une liberté. C'est une affaire entre soi et soi, et donc un travail personnel. Mais le "droit", certainement pas...

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belem
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 22h55:   

Hélène, je ne suis pas non plus en accord avec ta vision :
il est extrêmement difficile de se dire la vérité à soi-même
quant à la gentillesse dont tu parles, elle cache quelquefois, très rarement, de la gentillesse, mais le plus souvent des qualités bien moins sympathiques.

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jml
Envoyé mardi 14 mars 2006 - 23h38:   

même quand ils veulent cacher quelque chose les mots finissent par dévoiler. je sais très bien qui écrit sous le nom de belem. on échappe difficilement à sa façon de parler.
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Hélène
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 00h05:   

moi aussi je crois que je sais. que j'avais deviné depuis pas mal de temps
si belem poste des textes je reconnaitrai son style , que j'aime d'ailleurs et belem le sait si je ne me trompe pas d'auteur
le dernier post me conforte dans ma supposition il est le post de quelqu'un qui ne croit pas beaucoup ni en lui (ou elle) ni en d' autres ce qui doit rendre un peu malheureux à mon avis.
quelqu'un qui a perdu confiance en la vie peut-être
parce que la vie l'a blessé(e)
je sais qu'on en guérit difficilement mais que quand on y arrive enfin on a davantage de recul
J'ai envie de dire aussi que la poésie , celle que nous écrivons peut nous révéler à nous mêmes.
mais seulement si on se relit plusieurs mois après avoir écrit. Comme si, on était un étranger
et on a parfois des surprises comme dans une rencontre
et comme dans le feuilleton policier on s'exclame

" bon sang ! mais c'est bien sûr ! "

cependant je ne suis pas du tout certaine que le lecteur , lui, comprend le message
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Hulotte-île
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 00h46:   

Eh bien moi je ne sais pas qui est qui parce que ça ne fait pas si longtemps que je viens sur Francopolis !
Belem, quand je parle de "droit de se mentir", je veux dire que personne ne peut dire plus justement que nous ce que nous devons faire. C'est une affaire d'éthique personnelle, non de morale collective qui sera caduque demain.
Et puis finalement je crois que nous cherchons la même chose mais nous l'exprimons de manière différente, d'où l'intérêt du forum qui permet d'affiner notre compréhension de l'autre !
Peut-être suis-je idéaliste ? sûrement ! Il m'importe d'écrire comme je suis et d'être comme j'écris, sans tricher, cela me permet de pouvoir me regarder sereinement et voir l'autre dans sa différence comme un échange possible dans le vrai.
Maintenant que d'autres fassent autrement, c'est leur choix, c'est toujours une histoire entre soi et soi, je me dis que pour calmer les guerres, faut d'abord calmer la sienne, et ouvrir le coeur.
Hélène, je suis d'accord quand tu dis que la poésie nous révèle à nous-mêmes, elle est l'exact reflet de ce que le profond de nous exprime et c'est vrai que souvent le recul permet de mieux se comprendre !
Et puis quand Jml dit que ce que nous sommes finit toujours par transparaître, je suis entièrement d'accord, l'âme apparaît toujours sous le maquillage ! alors autant rester ce que l'on est cela évitera les vilaines coulures en plus !
Amitiés à tous
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Hélène
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 01h36:   

tu sais Ile quand on écrit on ne triche pas vraiment ce serait tellement difficile et le plaisir d'écrire serait diminué la métaphore nous voile , et peut être que certains lecteurs nous voient entièrement sous les mousselines
cependant d'autres interprètent parce qu'ils se cherchent eux mêmes dans nos écrits .
La vérité est une coquette qui ne se révèle toujours qu'à moitié .
chacun voit les couleurs un peu différemment

tu sais j'aimerais qu'on me voie telle que je me ressens. mais rares ceux qui y arrivent
et c'est même parce que j'emploie instinctivement même dans mes conversations de chaque jour des images qui étonnent et amusent quelquefois, souvent quand je vois qu'on ne me comprend pas et que dans ces moments là je voudrais taper du pied pour qu'on m'entende, qu'un jour je me suis dit que je devrais tenter d'écrire un peu
les voiles sont pourtant là par pudeur aussi surtout des sentiments
je te ressens comme quelqu'un de lucide et capable d'entendre la partition d'accompagnement C'est plutot rare
voilà cette fois je n'écrivais pas de poésie mais je vois ma maladresse ai-je réussi à me dévoiler ? et comment serai je lue !
tant pis
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belem
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 07h59:   

jml c'est stupide ce que tu dis, à aucun moment je n'ai eu envie de me cacher sous ce nom de belem, tu pourrais le demander à mes amis
c'est un pseudo à la suite d'un autre pseudo c'est tout
je peux te dire que si je voulais vraiment me cacher, tu ne me trouverais pas
tu préfères me trouver quand ce n'est pas moi :-)))))
mais je vois quand même que tu ne peux pas t'empêcher d'être brutalement et violemment indiscret
ça t'apporte quoi, une belle satisfaction?
bonne journée, j'espère que ce bonheur profond t'y accompagnera

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flo
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 09h45:   

Pour ma part, j'ai une démarche en poésie qui s'apparente à une initiation personnelle. C'est une quête, comme toute quête elle comprend sa part d'ombre et de lumière, de choses plus hermétiques et de choses éclarcies ou, comme j'aime le dire, "élucidées". La poésie que je tente d'écrire est pour moi un chemin du sacré. Et son fondement est l'espérance poursuivie, mon système de croyance, de valeurs en action. C'est souvent une métaphore de ressentis non dans le but d'une stagnation ou d'un camouflage, mais d'une exploration et d'une élucidation. Elle est un dialogue avec cette part de mystère de la vie.

je sais qu'à la lecture de ce que je viens d'écrire, ça à l'air pompeux, mais en fait c'est tout simple et plein de tâtonnements.
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hélène
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 10h01:   

copié collé de la conclusion d'un texte que je viens de lire à l'instant ailleurs à propos de la poésie et de ce qu'elle peut nous apporter

"Finalement, la seule vérité c’est d’être lisible de soi-même"


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belem
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 10h07:   

oui mais hors de son contexte ça ne veut rien dire, Hélène, et c'est totalement aritificiel de le citer ainsi. Hellequin employait dans son texte le mot de "vérité" pour dire "la seule chose importante"
il ne parlait pas de mensonge ni de se mentir
je ne pense pas qu'il ait besoin de cela, d'ailleurs
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hélène
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 10h23:   

ah mais non . tu as raison. et je pense comme toi ! si quelqu'un écrit vrai c"est Hellequin
j'aurais aimé transporter le texte entier ou donner le lien mais je n'ai pas osé
pour souligner ce que j'ai retenu de cette phrase qui est appuyée par quelques passages qui la précèdent
je pourrais peut être remplacer le mot "vérité " par "utilité "
et j'irais même peut être jusqu' à dire " necessité "
tu peux aller lire mon commentaire si tu veux
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belem
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 10h34:   

non je ne pense pas que ce soit une bonne idée de mélanger les forums, et c'est aussi assez brutalement indiscret de citer des gens d'un forum sur l'autre de cette façon
bonne journée à tous, contente de vous avoir lues, Ile et Flo, vous êtes de vraies bouffées d'air frais dans un matin du printemps
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flo
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 10h45:   

Si tu as du printemps chez toi, belem, peux-tu me l'envoyer? Ca ferait du bien au coeur. Un peu.
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Hulotte-île
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 11h20:   

Hélène, ton appréciation est sympathique

Merci Belem...

Chez moi c'est le printemps, et les jacinthes, narcisses et jonquilles de ma grande jardinière embaument assez pour parfumer tout le forum... alors, partage de tous ces parfums un peu enivrants avec tous et une grande bouffée en plus pour toi Flo !
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flo
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 11h32:   

Oui! Ici Nord, le gèle persiste et signe au bas de chaque matin. La froidure a figé nos attitudes et nos muscles, la terre est roide, le soleil est trompeur, ici l'hiver perdure insolemment, hors de toute logique, et chacun se laisse aller sous un manteau de lassitude.

Je veux bien quelques fleurs, fruits, branches et parfums. Et de la chaleur! plein!
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belem
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 14h07:   


pour Flo

mars
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flo
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 14h46:   

zoli!!!!!!!! :-)
ca va bien avec le fond du forum en plus!

merci bien!
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karl
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 18h19:   

moi j'suis parfaitement d'accord avec aar.
les mots essaient mais ne disent pas
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Kel
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 18h27:   

Moyennement d'accord.
Peut-être, pas forcément, ça dépend,
le problème c'est que les mots sont toujours un peu suspects
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Kel
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 18h35:   

quand je dis "problème", ce n'est pas négatif
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Rob
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 18h37:   

Je suis assez d'accord avec Aar aussi.
"comme on camoufle sa nudité derrière des vêtements" dit-il, ça me plait.

Je viens de m'apercevoir que le message d'Izarra me taillant une veste a été effacé. Franchement ce n'était pas nécessaire, je ne souffre pas du tout sous le massacre d'un de mes textes, c'est que
" j'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi"

L'auteur ?
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hélène
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 18h55:   

tu sais Rob Raphaël on l'efface un peu au hasard et souvent sans le lire quand il exagère de cette façon.
on y passe un temps fou je suppose c'est ce qui l'amuse d'ailleurs
c' est désagréable parce que ça enlève parfois du sens aux échanges
excuse nous ça peut être Jml ou moi peut être quelqu'un d'autre je ne sais pas sinon moi je crois que je te connais bien depuis le temps , et je sais que tu n'attaches aucune importance aux critiques

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jml
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 20h19:   

probablement rené char.
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Hélène écoeurée
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 20h26:   

j'arrête de venir aider sur ce forum j'aimerais qu'on en change le mot de passe d'ailleurs de cette façon je ne serai plus tentée
en remerciement on me donne des défauts que je n'ai pas
il parait que quelqu'un a eu un message effacé
je ne me souviens pas de ce message et la personne va en parler sur EV

j'ai compris quand on a la réputation d'être douce ou gnian gnian on se fait détester


l'enfer c'est les autres
aimer c'est du masochisme
et l'auteur c'est Sartre.
et je vais le relire ce sera plus utile
et j'irai dans des endroits ou je ne suis pas connue du tout ce sera mieux

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Kel
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 20h49:   

avis amical :
Ne te rends pas malada hélène, je crois que c'est un malentendu.
Pour la petite anecdote, la fois où j'ai vraiment eu des messages censurés il était écrit sur le forum "sans totem ni tabou"
Cocasse, non ? ;)
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Juliette pour fourmi
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 20h53:   

hélène, j'ai expliqué à yfig que son message a dû être effacé par erreur, sans doute car il était sous un message de izarra
je pense qu'il a compris

je suis pour qu'on change de forum car là on va en venir à faire des bêtises, à se prendre la tête

avec les identifiants, ça sera plus simple
et d'autres pourront s'en occuper ainsi ma fourmi tu ne seras plus accusée

bisous pour toi

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Rob
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 20h56:   

C'était Antonin Artaud, perdu ! :o))
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Kel
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 21h05:   

J'avais trouvé! mais sur goole ;o)
Ca me fait penser à cette autre phrase de Wahrol : "je n'ai jamais su commment être vrai"
Seulement quand on creuse un peu, en face, il y a Duchamps, par exemple. Alors, le tout n'est-il pas de distinguer le faux du faux du faux ? (juste pour recoller au sujet)
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Kel
Envoyé mercredi 15 mars 2006 - 21h15:   

je précise que "ça m'a fait penser" mais que ça n'avait pas à avoir avec la phrase d'Artaud

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