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A mes indiens
| Envoyé jeudi 16 mars 2006 - 06h49: | |
Il faisait beau partout Un feuillage de rires Pépiait sur vos pas Lorsque vous reveniez L'été de branches douces Glissait vous protéger Le soir L'herbe était confidente Des indiens s'endormaient Coeurs grillonnés de paix |
   
Rob
| Envoyé jeudi 16 mars 2006 - 14h08: | |
Un indien Je ne fais pas n’importe quoi Retard du verbe et du tout dit Je vibre à l’oeil parfois aux doigts Suis aux aguets des fins de vie J’ai du venin dans mon carquois Indien haché de l’interdit Guetteur inquiet feu de tous bois Présence d’os quatrain maudit J’irai bien faire l’iroquois Mettre ma patte à l’incendie Babine amère de vos lois Je fais grimace aux paradis
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Isa
| Envoyé jeudi 16 mars 2006 - 23h45: | |
Indiens électroniques Etranges yeux sans tain Sous l’étang peau d’étain La nage est cathodique Déviation magnétique L’électron choque les mots Curieux fumeux signaux Iroquois sur la crête Un carquois pour la quête A l’ubac de la croupe Vallées où deviner Sous la ligne minée L’iris pile sous la loupe Décrypter en coulisse Un peuple de radeaux D’égarés sans rideau Répétant ses prémices Celui-ci tient secrète Sa peur ses embuscades Derrière ses barricades Il se cache à tue-tête Celui-là tout le jour Trop blanc attend la nuit Qu’elle ouvre sans détours Ses jambes épanouies Mais à minuit piégé Les yeux encerclés d’ombre Tête première sombre Dans sa bile assiégée Et ceux-là emmurés Qui connurent la sismique Attendent la réplique Désespoir ceinturé (Extrait de DUO, recueil à deux voix avec Jean-Pierre Clémençon, éd. Bouquinstinct)
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