| Auteur | Message | ||
     Raphaël Zacharie de Izarra |
Il serait temps pour vous les poètes à la gomme d'arrêter de baver des textes INSIGNIFIANTS en ces lieux sous prétexte que le NET vous donne l'illusion d'être des auteurs dignes de ce nom... Le NET a produit bien des névroses, bien des tempêtes dans des verres d'eau. Il serait temps de ne plus vous prendre au sérieux. Trop de coqs dressés derrière leurs claviers ont fait de leurs petits espaces sur INTERNET une affaire d'Etat. Redescendez sur terre, vous les "bavasseux" de tous bords qui n'avez rien à écrire et qui écrivez quand même. Vous oeuvrez pour la gloire du vide. La littérature c'est du vent. Le NET, c'est un joujou. Vos productions, ce sont des cocos creux. Raphaël Zacharie de Izarra | ||
| Isabelle |
aaaaah suis dé-so-lée, raffy, j'ai encore un texte à mettre smoutch | ||
| Raphaël Zacharie de Izarra |
Isabelle et les autres, La poésie ne doit pas être un vulgaire, insipide et banal épanchement de sentiments comme bien des amateurs ont tendance à le croire. Elle ne doit pas être un fourre-tout où viennent s'échouer lamentablement nos petits états d'âme du quotidien mais un autel de haute volée où est rendu avec art et simplicité le culte du verbe. Vous faites, comme beaucoup, fausse route au sujet de la poésie. La Poésie est aux antipodes de ces niaiseries. La poésie a été trop dévoyée, galvaudée par des amateurs ignares et peu exigeants. Raphaël Zacharie de Izarra | ||
| Cécile |
Cher Raphael, pensez-vous vous être dans la poésie, la vraie ?? | ||
| Kel |
La poésie est dans la rue, aujourd'hui !  | ||
| Jordy |
Raphael écrit très bien en prose classique dix-neuvième, mais en poésie, il n'y connait strictement rien, et d'ailleurs il ne "sait pas faire" DU TOUT dans le genre. | ||
| Raphaël Zacharie de Izarra |
Jordy, Je sais parfaitement faire de la poésie en alexandrins, en octosyllabes ou en pots-de-chambre si je veux, j'excelle même dans le genre. Seulement la poésie en vers ne m'intéresse pas, voilà tout. Et quand je dis que la "poésie" de Isabelle c'est de la "bavasserie, c'est que je la juge ainsi. En toute honnêteté. Raphaël Zacharie de Izarra | ||
| ali |
toi t'es loin de la poèsie izarra, tu fais autre chose qui n'est ni philo ni poèsie ni nouvelle ni rien;des récits ,c'est le terme qui convient à tes délires! | ||
| ali |
ne vas pas te croire que le public de francopolis est tombé amoureux de tes diatribes verbales,y a des centaines sinon des milliers de bons poètes à travers le monde et les temps;tui n'es même pas un bout d'orteil d'un x ou d'un y !tu n'es qu'un dernier zamel de revolver! | ||
| Cécile |
la poésie n'est pas forcément dans le vers ou l'alexandrin, sur ce point je suis d'accord avec vous Raphael. Mon cher Raphael même Lautreamont vous aurait ri au nez. Et vous n'excellez que pour vous même, même si je reconnaîs que vous avez certaines qualités d'écriture. La poésie, regardez là, elle est partout autour de vous, mais vous ne la voyez pas, trop occupé à croire que vous excellez. Je crois pour ma part, que vous avez encore un bout de chemin à faire avant d'être poète. Pour le moment, je vous considére comme un prosateur, certes bon prosateur, mais s'il existe de la prose poétique, la votre à mes yeux n'en présente pas les signes. En toute honnêteté. | ||
| Raphaël Zacharie de Izarra |
Bonjour Ali, Votre systématique agressivité à mon égard est révélatrice d'un réel problème en vous. Vos réactions sont typiques, elles mettent en évidence un certain déréglement de l'humeur d'origine pathologique. Je vous engage à entreprendre une introspection qui pourra vous aider à mieux comprendre cette épine en vous. Raphaël Zacharie de Izarra | ||
| Raphaël Zacharie de Izarra |
Une miette de Réalité Un secret brûlant m'habite. Nommer cette flamme dont nul ne soupçonne l'existence est impossible. C'est un secret dont il m'est interdit de parler, par la force des choses : on ne prononce pas avec les mots de la terre ce qui ne se conçoit pas sur la terre. Au-delà des tremblements, plus fracassant que les tambours du coeur, hors mesure humaine, cette chose plus grande que toute chose n'est rien qu'un silence. Un simple, immense, inexplicable silence. Un murmure, une chandelle, un point. Plus loin que l'inaudible, d'une infinie proximité, surpassant tout, le tonnerre intérieur ne peut être que muet. L'âme a aussi ses larmes : ni bornes, ni normes, ni formes. C'est une tempête folle, inouïe, extravagante. Un silence à faire éclater les pierres, à faire fondre le soleil, à faire hurler la glace. Une étincelle me hante, une particule me brûle, un souffle me désagrège. Si je nomme ce mystère, je ne le nomme plus. Si je mets un nom dessus, il ne signifie plus rien. Si je le désigne, il n'est plus à portée de vue. Pourtant il est là, ici et si loin, tout près et inaccessible, partout et insaisissable. Les mots, les concepts, l'imagination ne peuvent le définir, l'appréhender, l'approcher : il englobe et dépasse les termes, la pensée, les cadres. Ombre palpable et éther sidéral, brume claire et éclat abyssal, ténu comme un fétu de paille, aussi dense que le roc, présent et invisible, humble et glorieux, il se révèle à travers étoiles et grain de charbon, fontaines et goutte d'eau, parcelle et montagnes de sable, plaintes du vent et chant du brin d'herbe. Un secret sans nom m'habite. N'importe quel mot, c'est lui. Où que la pensée aille, il n'y est pas. Échappant à toute logique, il est admis partout. Plus réel que la substance, c'est la prière du monde, la fumée des pierres, l'écho des choses. Un éclair me pulvérise, une brise m'engloutit, un follet me dévore, un reflet me foudroie, m'anéantit, me transfigure. Ce mystère, ce secret, cette chose infinie que vous soupçonnez être Dieu, que je ne puis jamais nommer, que j'appelle par tous les mots, j'en reçois aujourd'hui l'infinitésimale saveur. Juste un fragment, rien qu'une poussière, une seule cendre. Un atome qui m'unit à l'Univers. Raphaël Zacharie de Izarra | ||
| Raphaël Zacharie de Izarra |
Cécile, La Poésie est certes partout, mais certainement pas dans la plume du mirliton qui s'est improvisé "auteur" le jour où le WEB lui a permis de mettre en ligne ses déjections insipides, voire vomitives. Ca n'est pas parce que la Poésie est dans la rue qu'il faut donner la parole au premier imbécile venu qui va nous chier ses crottes de chien en se prenant pour Virgile. Raphaël Zacharie de Izarra |