| Auteur | Message | ||
     Isabelle |
non vraiment tu marches encore dans la colline avec mes pas dans l'arbre de Judée dans l'eucalyptus et la prairie nocturne dans l'altitude et les lampes éparpillées sur la mer en attente comme ça là pas loin tu l'entends donner ce compte d'elle-même à geste fin d'albatros ou de couleuvre douce déhanchée cheveux au vent magnifique, tu sais sa bouche comme un navire et quand elle fait un pas le tangage est rude en fil de cistre et de quinton l'abîme grave tu marches encore un jour de plus seulement tu marches |