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Leezie
| Envoyé samedi 20 septembre 2003 - 23h00: | |
L’oiseau des tempêtes il fallait bien nommer ce que d’un soir à l’autre la forme très claire étincelée par les branchages de ton corps appelait en moi le mouvement brutal des tectoniques mon vertige qui perd toujours au plus fort des houles ah pourquoi la peur le feu si émanent dans mes somptueux inconnus de fondrières où j’appuie les chevilles où je voudrais si souvent m’éloigner ou alors dire là toute ma fragilité d’un souffle celle qui ne suffirait pas à voir que jusqu’au terme tu sois jusqu’à la fin tu descendes entames une autre blanche évanouissance de reddition alors qu’au pied tout à fait creusé des falaises enroulé d’îles près de sources vois
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eric dubois
| Envoyé lundi 22 septembre 2003 - 20h10: | |
texte intéressant, pas forcément accessible à tout le monde mais qui a le mérite de ne pas cultiver des poncifs en matière de style ou de thème. |
   
Leezie
| Envoyé mardi 23 septembre 2003 - 12h18: | |
Bonjour et merci de ce compliment d'originalité, Eric, ça m'embête un peu que tu le trouves inaccessible, je ne le fais pas exprès du tout, c'est un peu comme mon langage interne, disons, mais je voudrais bien être comprise, en fait, je crois... |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé mardi 23 septembre 2003 - 13h41: | |
Leezie je viens faire la conversation à cet oiseau aux ailes étendues. J'intercale ce que je ressens à défaiu peut être de comprendre (:-) "L'oiseau des tempêtes il fallait bien nommer ce que d'un soir à l'autre la forme très claire étincelée par les branchages de ton corps appelait en moi le mouvement brutal des tectoniques mon vertige qui perd toujours au plus fort des houles" Je crois que je ressens cette émotion qui nous habite quand certain quelqu'un (:-) arrive , nous frôle de la main ou qu'on rencontre son regard. (branchages pour ses bras forme claire étincelée pour l'ébouissement à sa venue .) "ah pourquoi la peur le feu si émanent dans mes somptueux inconnus de fondrières " découverte d'une émotion vive qui étonne où j'appuie les chevilles où "et ensuite une crainte qui peut ajouter à l'agréable pourtant on craint ce qui pourrait arriver , le vide , la souffrance quand viendrait l'absence. justement à cause de la fragilité avouée : " je voudrais si souvent m'éloigner ou alors dire là toute ma fragilité d'un souffle celle qui ne suffirait pas à voir que jusqu'au terme tu sois jusqu'à la fin tu descendes entames une autre blanche évanouissance de reddition alors plus de possibilité de lutte ni de recul pas de " pardon et la " chute " dans le pays où les sources chantent >" qu'au pied tout à fait creusé des falaises enroulé d'îles près de sources vois" Comme d'habitude je ressens une musique de sensualité Leezie mais je te l'ai déjà dit.
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Leezie
| Envoyé mardi 23 septembre 2003 - 22h17: | |
merci Hélène, c'est émouvant de lire ainsi des commentaires de ce type sur son propre texte |
   
hélène
| Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 11h34: | |
j''ai simplement envie de rajeunir d'un an et demi . pas vous ? alors je relance ce fil en archives |
   
fouroulou
| Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 19h30: | |
Une très bonne idée Hélène.merci |
   
Leezie
| Envoyé vendredi 28 janvier 2005 - 09h26: | |
c'est encore moi :-) ça m'a fait drôle de voir revenir ce texte, Hélène ! il était dédié à Gertrude Millaire, et à nos oiseaux des tempêtes qui ont des ailes de géant ......... |