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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.10.2003 au 31.12.2003 » Et si..et si.. « précédent Suivant »

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JG
Envoyé mardi 07 octobre 2003 - 18h56:   

Moi l’écriture elle me bat, elle me pousse, elle envenime à travers « Je »…Elle caresse, elle me touche, dans ses carcans, dans ses ragots…
Sans commentaire elle devient louche… Po po po poétiquement, s’en faut !
Et si … Et si… Et si tout c’la ne l’était pas !… Je voulais dire, pas vrai ! Pas vraiment vrai, pas vraiment faux, non plus?

Alors ! Alors ? Moi j’écrirais comme si !

Un peu comme on s’en fiche
Disloqués de souv’nirs… Peut-être !…Mais j’écrirais

Comme si j’en étais riches!
Comme si c’était hier…
Afin de retenir, un impossible rêve…
Le présent, le futur…Le temps «d’infiniment »

Le cœur à découvert
Couturé d’verbes tristes
Les mots à pleines dents …A mordre dans ma tête

A gestes déployés.. Des « non dit » aux « non lire »
Condamné d’être beau…d’auto-fréquentation
Présumé et blâmé …
Bâtissant d’édifices
D’éternels artifices
A l’heure de mes néons

D’issues qui s’envenimes…
La nuit bordée du jour
Coupable de réapprendre
A force de conter

Aux autres, à l’injustice, des sexes aux appendices …
Ces autres dans l’esthétique., la larme à condition
Aux mortels aux lucides, fragiles de donner, lassés d’entretenir, d’éloges l’âme d'un con

Ecrire comme on s’en va
Au plus loin qu’on respire, un monde irrespirable

Ecrire comme je peux… Des « Hier » Mes « Demain »
Ou simplement mentir…Mais juste un petit peu !

Mangeant qu’au râtelier de mes chansons à boire
Dans ses cafés sans sucr’ bouilleur de talant
Avec la tête aux frais d’écrivains plus notoires
Quand t’en as pas la gueule !
La tête c’est important !

N’avançant qu’à pas lent comm’ pour une messe
Au rougi d’une gorge aux plus vertes chansons
Jusqu'au noir des verrous d’une nuit qui caresse
À l’inverse des plum’s Ténors aux couillonnades

Jusqu’à tomber de haut de mon Alpe céleste
Au toucher du son ombr’ comme un vaste rocher
Balancé mot à mot… d’paraphrases, ou l’vers leste
Les pages brunes et cendre…
Comme un ciel éventré

Puis s’en aller au loin…
Sans nom avec la terre
Où se figent des ventres aux plus vertes saisons
Sans un trait sans visage
Sans qu’au masque succombent
Des tronches oblitérées au cercle des chardons

Ces autres qu’à reluirent d’idées fausses qu’un livre
Fera tourner les têtes où le vers s’est couché
Le temps comme embarqué
Au temps d’un bateau ivre
Des éloges aux diatribes… Oh ! Diable… fatalité

Comme s’ils étaient plus riches
Avec d’autres « hier » à compter leurs « demain »…
Un impossible rêve, aux heures «d’infiniment »
Comm’ ce putain de chien qui me courre dans la tête
Et ma valise à phrases qu’en finie pas d’s’ouvrir
A force d’écrits vains

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