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JG
| Envoyé mardi 07 octobre 2003 - 18h56: | |
Moi l’écriture elle me bat, elle me pousse, elle envenime à travers « Je »…Elle caresse, elle me touche, dans ses carcans, dans ses ragots… Sans commentaire elle devient louche… Po po po poétiquement, s’en faut ! Et si … Et si… Et si tout c’la ne l’était pas !… Je voulais dire, pas vrai ! Pas vraiment vrai, pas vraiment faux, non plus? Alors ! Alors ? Moi j’écrirais comme si ! Un peu comme on s’en fiche Disloqués de souv’nirs… Peut-être !…Mais j’écrirais Comme si j’en étais riches! Comme si c’était hier… Afin de retenir, un impossible rêve… Le présent, le futur…Le temps «d’infiniment » Le cœur à découvert Couturé d’verbes tristes Les mots à pleines dents …A mordre dans ma tête A gestes déployés.. Des « non dit » aux « non lire » Condamné d’être beau…d’auto-fréquentation Présumé et blâmé … Bâtissant d’édifices D’éternels artifices A l’heure de mes néons D’issues qui s’envenimes… La nuit bordée du jour Coupable de réapprendre A force de conter Aux autres, à l’injustice, des sexes aux appendices … Ces autres dans l’esthétique., la larme à condition Aux mortels aux lucides, fragiles de donner, lassés d’entretenir, d’éloges l’âme d'un con Ecrire comme on s’en va Au plus loin qu’on respire, un monde irrespirable Ecrire comme je peux… Des « Hier » Mes « Demain » Ou simplement mentir…Mais juste un petit peu ! Mangeant qu’au râtelier de mes chansons à boire Dans ses cafés sans sucr’ bouilleur de talant Avec la tête aux frais d’écrivains plus notoires Quand t’en as pas la gueule ! La tête c’est important ! N’avançant qu’à pas lent comm’ pour une messe Au rougi d’une gorge aux plus vertes chansons Jusqu'au noir des verrous d’une nuit qui caresse À l’inverse des plum’s Ténors aux couillonnades Jusqu’à tomber de haut de mon Alpe céleste Au toucher du son ombr’ comme un vaste rocher Balancé mot à mot… d’paraphrases, ou l’vers leste Les pages brunes et cendre… Comme un ciel éventré Puis s’en aller au loin… Sans nom avec la terre Où se figent des ventres aux plus vertes saisons Sans un trait sans visage Sans qu’au masque succombent Des tronches oblitérées au cercle des chardons Ces autres qu’à reluirent d’idées fausses qu’un livre Fera tourner les têtes où le vers s’est couché Le temps comme embarqué Au temps d’un bateau ivre Des éloges aux diatribes… Oh ! Diable… fatalité Comme s’ils étaient plus riches Avec d’autres « hier » à compter leurs « demain »… Un impossible rêve, aux heures «d’infiniment » Comm’ ce putain de chien qui me courre dans la tête Et ma valise à phrases qu’en finie pas d’s’ouvrir A force d’écrits vains
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