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Message |
   
Anonyme
| Envoyé mardi 14 octobre 2003 - 08h55: | |
le ciel se penche pour ouvrir la fenêtre fardé de sommeil un rayon se cogne contre la vitre les toits reviennent de la nuit encore bourrus et endormis les arbres emmaillotés d’automne les dernièrs grains de pensée les mots volent en tourbillons le vent efface la trace des pas sur des feuilles de papier mort la rue est vide, les gens marchent comme des statues sans piédastal |
   
Wolvess
| Envoyé mardi 14 octobre 2003 - 16h49: | |
En dépit de l'automne qui flambe à ma fenêtre j'ai ouvert au rayon anonyme échevelé de sa glissade intrépide pour le tresser dans mes messages
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Anonyme
| Envoyé vendredi 17 octobre 2003 - 18h55: | |
Je suis de ce tableau sous ta fenêtre close Ne percevant en lui ni attrait ni ardeur Au compte de nos jours ou nos gestes reposent Au soleil des vivants à l’ombre de nos cœurs Des paroles au silence où ton rêve m’aspire Je suis cet exilé vains de mots et d’espoirs Du désert où je marche où mon air transpire Sous un ciel de folies sans écoute et sans voir
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Anonyme
| Envoyé vendredi 17 octobre 2003 - 19h48: | |
Je ne sais pas comment tu fais pour simultanément ouvrir mon coeur grand comme le large et le serrer si fort qu'il n'arrive plus à battre. |