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JG
| Envoyé samedi 25 octobre 2003 - 14h11: | |
Ah ! Te voilà toi… Te voilà fleur d'hiver éprise et prisonnière Dans nos mains, dans nos airs, où nos lignes se lovent… Te voilà des « hier » sur tes lèvres de nuit, dans les mots que l’on ose, murmurés d’une pierre Te voilà verte ou bleu, et d’un fond sans pareil, colorée du souv'nir Avec cette ombre pâle à recoudre le temps A résoudre tes larm’s du malheur et du pire Te revoilà enfin à conter les folies Au brillant de tes yeux, celles aux mains qu’on devine Te revoilà sans fin couturée dans les lignes celles d’un paysage, celles d'un peuple. Partout où d’autres yeux, sans cesse te regardent. Partout… A ces visages, les pillards de tes rêves, enfantés d’une nuit... A celui qu’on suppose Celui qu’on t’imagine Tes fraîches trajectoires, confessées des racines…Au compte des délits Tu viens d'Avenir blême. Des cris aux passerelles D'empreintes invisibles Au propre figuré Sur un air de tes veilles Désordonnée de rire Avec seulement moi, tout seul, qui te regarde Avec un peu de toi, sur ma gueule de vaurien, d’incohérences au monde Seulement seul, sans toi, si Loin... D'un peu de toi... sans toi Lorsque tu pleures, pour que t'écrives. Avec ces restes de silences… Comme un bateau chavire Aux sources de tes larmes Un rêve qui t’abandonne… Tant s’envolent les jours Te revoilà toi… Tellement d’Imaginaire Tant j'aime dans mes rêves Personne d'autre que toi |
   
eric dubois
| Envoyé samedi 25 octobre 2003 - 18h06: | |
bien |
   
Florent
| Envoyé lundi 27 octobre 2003 - 15h56: | |
"Avec cette ombre pâle à recoudre le temps" Je le dirai même deux fois : "bien bien". ))) Je vous ai lu Non sans plaisir.
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Wolvess
| Envoyé mardi 28 octobre 2003 - 16h16: | |
Très beau texte vibrant d'une émotion communicative, Jacques. J'aime beaucoup :-) |
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