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aar
| Envoyé lundi 27 octobre 2003 - 12h27: | |
Je courais tranquillement dans les oreilles du vent comme un jogger le dimanche quand brusquement je dus m'arrêter net. J'étais arrivé au bord de moi-même sans bastingage. En penchant la tête je pus voir la terre qui tournait lentement noria ancestrale jetant la lumière des jours au fond de l'abîme. Je lancais une pensée puis une autre comme on jette un caillou dans un puits sans fond. Rien. Rien ne me séparait de l'infini qu'une fine peau sans pigments et traversée de petits ruisseaux de sueur. Il me fallut rebrousser chemin condamné à courir en rond à l'intérieur de moi-même
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flo
| Envoyé lundi 27 octobre 2003 - 13h51: | |
Génial idée, cher ami, toujours si contente de te lire, bisaoti, flo |
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