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jml
| Envoyé jeudi 30 octobre 2003 - 00h35: | |
COMME UN ARBRE Amas de rires et de larmes Lorsque le monde se perd Je le cherche en parlant. Un peu de ma douleur S’enfonce dans ses rides. Un peu de ma lumière Ranime son sourire. On n’entend plus rêver Les enfants dans leur lit. On n ‘entend plus la sève Dans les muscles des arbres Ni la sueur des feuilles Dans le chant des oiseaux. On n’entend que la nuit Qui cherche ses étoiles, Les fantômes à la cave Qui se refont une âme Sous la poussière des choses, Et les fourmis qui rongent Les montants du silence. J’ai pris la route pour maison. J’ai bu la soif, mangé la faim Pour donner l’heure aux montres, Des larmes aux statues, Des caresses aux manchots. Le temps est sans racines. Je mourrai comme un arbre Debout dans sa tête. L’espérance est trop loin Pour les ailes trop courtes, L’espace trop fragile Pour les griffes du temps, La flamme trop rapide Pour la mèche du cœur. Le feu est mort dans la tempête Laissant le pain cuire tout seul.
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mary
| Envoyé vendredi 31 octobre 2003 - 21h21: | |
la feuille tombe et la pierre est tout ce qui est réel mais les fantômes vivent longtemps en dépit des levers des couchers du soleil des révolutions des corps célestes les larmes des choses tombent sur la terre outragée Z. Herbert
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