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jml
| Envoyé vendredi 14 novembre 2003 - 05h31: | |
C'est l'hiver qu'on cultive L'envers du jardin, Dans le sable des jours Qu'on fait pousser de l'eau. Les oiseaux qui voyagent Emportent nos regards Sans ramener le ciel. Les morts qui sourient Dans la terre encore fraîche Ne laissent que les larmes. La rose au bord des yeux Adoucit ses épines Mais ses pétales mordent. Lorsque le ciel remue Les sourcils des nuages La lune nous regarde Avec ses yeux de pauvre. Lorsque la terre enlève Ses habits de mourant Il y a toujours des graines Qui éclosent Pour l'habiller de vie. |
   
aar
| Envoyé samedi 15 novembre 2003 - 11h11: | |
content de te relire jml dans l'atmosphère de tes mots comme du vin pur "Les oiseaux qui voyagent Emportent nos regards Sans ramener le ciel" c'est vrai, pourquoi on n'y avait pas pensé avant ? heureusement qu'il y a quelques oiseaux qui restent, les pieds dans la neige, pour qu'on ait encore un peu de ciel dans la fenêtre. |
   
Hélène (Hélène)
| Envoyé dimanche 16 novembre 2003 - 11h56: | |
"Les sourcils des nuages " tu m'évoques Saint Denis Garneau et ses " cils des arbres. " auxquels j'ai déjà pênsé en regardant la photo mise par leezie pour nous inciter à écrire . La lune nous regarde Avec ses yeux de pauvre. mais oui c'est vrai la lune quand elle est pâle a des yeux très grands,cernés Image originale
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