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cours d'elle
| Envoyé dimanche 16 novembre 2003 - 18h39: | |
SONGE DES BRIQUES Nées d'argile les briques vivent de la chaleur fiévreuse de mains épuisées à frôler cette incandescence des cendres ardentes Leur humus moite transpire autant que l’homme Elle voudraient (L’homme aussi bien souvent ) Etre rafraîchies effleurées par l’écume des sources vives Etre des pierres naturelles Entendre quelquefois chanter L’aventure des gouttes d’eau En être grises. Boire la trace De quelque syllabe égarée Elles l’auraient cette patience D’épouser ces rares phonèmes Et gribouiller quelque je t’aime A fredonner à ces oiseaux Ces papillons trop éphémères A ce promeneur fatigué de la semaine
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jean-pierre
| Envoyé dimanche 16 novembre 2003 - 20h29: | |
Elles l’auraient cette patience D’épouser ces rares phonèmes Et gribouiller quelque je t’aime mots empilés, soigneusement jointoyés ....les vies sont faites de répétitions , de rythmes ,de briques rangées, de pas, de saisons, de battements de coeur,et de respirations ,d'amour et de déraison de moments qui se succèdent les vies sont des mailles à l'endroit , mailles à l'envers et une ratée où le chat s'emmêle les vies ? les vies qui se tiennent sont des murs, des murs percés de fenêtre couvertes de graffitis |
   
cours d'elle.
| Envoyé dimanche 16 novembre 2003 - 23h45: | |
Merci Jean Pierre je suis contente de cette entrée dans ce texte il en est prolongé. nous voici installés dans une maison de briques tièdes avec un tricot et même un chat qui ronronne. c'est pas ça le bonheur?? amitiés
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