Auteur |
Message |
   
Nadjaphtaline
| Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 01h37: | |
Zen, comme une plume Tu te baladais Tes mains froides dans tes poches Ton corps crispé comme le givre sur le trottoir Une tuile t'est tombé sur la tête Ta tête tombée sur le trottoir Tu n'as plus rien vu avec tes yeux Mais ton corps a continué de se frotter aux saisons T'as senti ton être gagner en expansion Les sens qui te restaient ont redéfini ta perception Les yeux morts t'es un être nouveau Comment as-tu pu te tromper à ce point sur l'essence de la vision ? Au fil des voix tu as réappris l'espace et ton nez t'as réappris la pollution tu as réappris le silence et t'as réappris la pureté Tu t'es tranché le nez et coupé les oreilles. Comme un papillon sans aile après tu n'as plus bougé. Le grillon chante et toi tu parles, Tu parles sans entendre ta propre voix Le son des mots est la même abstraction que les personnes devant toi. On te voyait avancer comme une plume La transparence de ton regard piétinant les allées convenues Sans jamais te cogner aux murs Tu as vécu ton existence. Personne n'a rien su de toi Sinon que tu éclairais ta nuit en capturant des nuages et murmurant des poèmes.
|
   
JG
| Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 16h12: | |
J'aime beaucoup ce que tu écris... Faut que je te lise plus, sinon je risquerais de rater quelque chose. |
   
nadjaphtaline
| Envoyé lundi 24 novembre 2003 - 17h23: | |
Merci beaucoup. Comme la vague Je caresse ou brutalise quelques rivages, Je voyage... Le vent aux devants comme aux arrières, à la fuite du temps
|
|