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Stél*
| Envoyé samedi 22 novembre 2003 - 05h03: | |
-- Arènes -- 2. J'ai mis aussi longtemps qu'un arbre. sans lâcher la terre je me suis approché du ciel collé au tronc voyageur moins que feuille je suis monté accordé au mouvement lent j'ai tiré mes propres bras avec ceux de l'autre sans quitter l'impatience j'ai mis aussi longtemps qu'un arbre et je suis arrivé là où le temps devient fluide il n'y avait plus d'arbre et l'arbre m'a appris à pratiquer l'instant 22-11-2003 |
   
Catrine
| Envoyé lundi 24 novembre 2003 - 01h05: | |
...sans quitter l'impatience j'ai mis aussi longtemps qu'un arbre .. il n'y avait plus d'arbre et l'arbre m'a appris à pratiquer l'instant ... parce que tu es l'arbre, et que l'arbre est toi...et que "tes doigts suffisent.. c'est le même corps, tu vois..." - sourire aux yeux -
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Hélène
| Envoyé lundi 24 novembre 2003 - 09h25: | |
Steph tu aurais pu inscrire ce poème où Leezie a mis la photo des deux arbres qui semblent se parler. "sans lâcher la terre je me suis approché du ciel " ces deux lignes ont beaucoup de signification métaphorique pour moi *
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florian
| Envoyé lundi 24 novembre 2003 - 17h01: | |
Mieux vaut se dissoudre dans l'air où seul l'instant compte, par une experience venue au hasard, plutôt que de rechercher lentement, avec sagesse l'atteinte du ciel en gardant les pieds sur terre. Mais bon... |
   
Hélène
| Envoyé lundi 24 novembre 2003 - 20h11: | |
hé mais ce n'est peut être pas bien prudent ! on peut perdre la tête (;-) voyager certain de revenir sur terre. ses insectes sont aussi beaux que les oiseaux parfois. et vouloir tout quand on est gourmand de tout ? Hélène qui revient du jaune |