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florian
| Envoyé dimanche 23 novembre 2003 - 23h24: | |
Marche forcée / Quelquechose de plus Nous ne rêvons que d'égaler les hallucinés, En nos longs travaux, féconds si possible. Nous ésperons retrouver l'inconnu, Par un acharnement terre à terre. Nous travaillons toute la nuit, Brisés par les accords bénis du tumulte. Parfois nous devons nous efforcer d'arrêter d'écrire, Tant la continuité est illimitée. Cette étoile impossible à atteindre, Reflet de notre image sublimée, Pose pour nous une arithmétique difficile, Alors qu'elle paraît être apportée gratuitement, En nos brefs élans - eux qui daignent, Egaler les éclats d'un météore. Mais au fond de l'abyme, de l'alcool qui décuve, Le tableau aux contours infinis auquel nous aspirons, N'est que le miroir de notre médiocrité enrageante. Parfois nous y parvenons entièrement, Tels les effets d'une drogue inexistante Et, nous louons les dieux éphémères, Emportés par la quintescence De notre amour chanceux et de nos visions éclaircies. Nous marchons, prémices à l'enfer, Dans un tumulte âcre de bonheur : Voilà déjà la reversibilité implacable, Qui changera la formule chimique En une marche de bagnards enchainés. Mais j'ai décidé qu'un idéal incessant, De mes rêves embellis par l'illégalité, Tentera de faire rejaillir, Mes influences incroyables et indéfinissables !
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