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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.10.2003 au 31.12.2003 » Novembre « précédent Suivant »

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marc (Marc)
Envoyé mardi 25 novembre 2003 - 08h41:   

Novembre épuise,

De l'été indien à l'hiver d'ici
il est juste un trou, une absence,
une lente chute de lumière,
une course effrénée pourtant ralentie,
un dernier sursaut.

Il n'a les faveurs
ni des rouges de l'automne ,
ni des blancs de l'hiver,
il est juste gris,
posé là au milieu.
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Hélène
Envoyé mardi 25 novembre 2003 - 12h51:   

Marc, mon presque voisin ,


Ici ,
cette année pas d'incandescences
le froid est moins vif

Le soleil un peu trop calme
réfugie ses langueurs
sous des voilages de brume
en souvenir
de sa rencontre avec la lune peut être

Mais j'ai tant aimé
les blondeurs du cerisier
sa façon de dorer doucement la pelouse

Le spectacle pourtant se termine
le ciel fait il la grève des intermittents?
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Rob
Envoyé mardi 25 novembre 2003 - 15h30:   

Dans le sujet

Novembre


Le poids d’encore écrire pour décaler la vie
Pour jouer ses détours d’élégance à brusquer
Fouiller dans l’herbe haute un froissé bleu lavande
Embrigadé de vent au matin de quel monde

Comme la lune en clair décadrée que j’aimais
Sur ma focale faible enfance intermittente
Avant les turbulences de ces mots qui font nombre
Jusqu’à l’écrasement de la musique lente

Je t’ai serré de près en ces temps rescapés
De folie citadine à l'absence de nuit
J’en oubliai les plaies des amours court métrages
Les mots que déguisaient des poètes qui passent

Le poids d’encore écrire effleurant le silence
De ces bars triste mine ou l’enfance dégrise
Quand l’heure te dépasse au froid du dernier verre
Quand le futur est lourd la réponse en attente

Je naviguais à vue je dérivais la vie
Dans mon imaginaire encombré de papier
J’avais une couleur pour chaque heure à passer
J’inventais la palette aux pastels délavés

Je te rêvais de loin et tu vins en Novembre
Au fil à fil du temps comme une saison triste
L’automne déroulait un ciel en drap de soie
Du fond de mes hivers je coursais les étoiles


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Aglaé
Envoyé mardi 25 novembre 2003 - 16h14:   

De ces bars triste mine ou l’enfance dégrise
Quand l’heure te dépasse au froid du dernier verre
Quand le futur est lourd la réponse en attente

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