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St‚l*
| Envoyé jeudi 27 novembre 2003 - 18h48: | |
(interlude à la con entre deux Arènes) -- Technorganismes -- (Kirkegaard, au pied !) outre-voilure filet à cons tirelireschtonk tirelireschtonk les technorganismes n'avaient qu'un seul pied dans la tombe ils filtraient les e-mails et le plancton puis se déplaçaient de plafond en plafond à travers le temps qui s'articulait comme une rotule autour de l'absurde animé tirelirecrouiiik tirelirecrouiiik caresse en signe robot pudique des taches d'humains des bouches ouvertes des odeurs tendres dans le pli du coude faisaient partie du seuil de tolérance mais pas de pattes de chien sur le canapé ah ça non jamais jamais lors d'une partie de saute-mondes l'un d'eux ressentit un drôle de tiraillement au niveau d'un secteur thoracique tirelirebip tirelirebip que le grand vortex me stocke j'ai donc un coeur version Beta qui bat comme un crétin de chair nue autel de fleurs socles émus et une valise dans chaque main tirelireouin tirelireouin ils furent heureux et eurent beaucoup de fatales aurores de scripts en culs d'astres conjoints et de pattes de chiens mouillés sur leurs corps emmêlés tirelirewouarf tirelirewouarf lunes en culbute pastis de fions les technorganismes arrachèrent jusqu'aux fondations mais pas une trace de pattes sur le canapé ah ça non jamais jamais tirelirekaï tirelirekaï 27-11-2003 |
   
Hélène
| Envoyé jeudi 27 novembre 2003 - 19h13: | |
ah j'adore cette musique cette originalité c'est étrange et gai . sonore. j'ai lu sans chercher à comprendre je relirai autrement une seconde fois. j'aimais la résonance en moi comme ça. mais pourquoi tes caractères sont ils bizarres? Tu as changé quelque chose à ton P.C ? |
   
Anonyme
| Envoyé vendredi 28 novembre 2003 - 21h49: | |
J'aime bien aussi ce poème, la recherche de vocabulaires et le vocabulaire trouvé donne une sonorité agréable a entendre, par contre je trouve le rthyme un peu long a suivre d'un bout à l'autre, puisqu'il n'y a pas de ponctuation. Le fond du poême est peut-être gaché par cette forme réussi par le langage employé, mais n'est-ce pas le but recherché , ici ? Quand à Kirkegaard, j'essaie de m'en souvenir, en effet, j'ai lu quelques livres de lui et j'ai vu un film également, il y a quelques années. ça y est, ça me revient , Kirkegaard c'est un moi qui écrit sur un moi, un moi qui reprend son histoire quelques mois, plus tard, non ? |
   
modérateur
| Envoyé vendredi 28 novembre 2003 - 23h10: | |
pardon je m'immisce juste une seconde, tu peux mettre ton nom dans la case "identificateur", ce forum est complètement libre d'accès, il n'y a pas d'identifiant à avoir |
   
la même
| Envoyé vendredi 28 novembre 2003 - 23h12: | |
ah, aussi une chose, si tu veux qu'on puisse rapidement retrouver tes textes ensuite dans la liste, nous avons trouvé le truc de mettre notre nom entre parenthèses après le titre du texte amicalement |
   
Stél*
| Envoyé samedi 29 novembre 2003 - 11h28: | |
Il s'agit en fait ici, d'une tentative de substantialiser l'on, ce chaînon manquant, en termes conceptuel, entre le ils et le nous. La figure récurrente et onomatopiste du chien nous ramène à notre animalitude et nous place dans un carcan formel qui semble la démentir. Une oeuvre relativement proche de l'école incliniste de Bartholomeuw Von Glück, mais avec un certain accrochisme qui n'est pas sans rappeler la mixité fractionnelle des poèmes de l'ethnie Mong. Ce qui accréditerait la thèse selon laquelle un inconscient collectif imprégnerait toute glose créatrice. L'exégèse inductive montre clairement des cadences éoliennes dans la musicalité du schème. Un analyste de la Kabbale discernerait aisément les rapports nombriques qui font que ce poème possède le même rapport de proportions que la Statue de la Vierge à la Kalachnikov dans la basilique de Saint-Chirac. On parle de moi, depuis ce poème, d'une élection possible à l'académie Australienne (parce que c'est très loin).
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Wolvess
| Envoyé samedi 29 novembre 2003 - 11h28: | |
Je suis torduhuheeeeeee de rire ! Stél*, cette étoile te va à merveille.
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Hélène
| Envoyé samedi 29 novembre 2003 - 11h47: | |
Ah mais je rêve depuis toujours de converser avec les aborigènes ! J'espère que tu enverras une invitation spéciale à la dame du lac ?? Ne préviens pas Chirac nous sommes brouillés depuis quelques lunes . |
   
philippe 2
| Envoyé samedi 29 novembre 2003 - 15h57: | |
Bonjour Kirkegaard c'est un moi qui écrit sur un moi, un moi qui reprend son histoire quelques mois, plus tard, non ? Merci de votre réponse. http://www.philippe-bray.net
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