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Anonyme
| Envoyé vendredi 05 décembre 2003 - 16h15: | |
Les forêts en hiver sont transparentes, quand on s’y promène, on peut voir loin, Écrire avec un stylo, c’est un beau dessin, Une maison dans une forêt est un confort au milieu des élans naturels, c’est comme une mer que l’on regarde à la vitre, on aimerait y vivre pour lire des poésies d’autrefois en y délaissant la forme au son des vagues, Pendant que je marche, un bruit d’avion traverse la forêt Écrire fait revivre les souvenirs des uns et des autres à l'égard des uns et des autres puis tous se mélangent. À la croisée des chemins, j’ai pris la route du bout du monde, Les forêts pansent leurs plaies des vents d’avants pour l’homme contemporain même si cet homme s’en moque éperdument et baigne dans sa prose sans sentiment, Les coeurs de demain prendront les poésies pour des fleurs, Demain, on verra des choses qui n’hésitent pas encore, Je me présente, je suis poète et j’ai des sentiments pour l’art, La poésie est intimiste comme la musique ancienne et les lieders vis-à-vis des symphonies, Les symphonies sont des orages qui bousculent les âmes, Les poésies sont des publics en petit nombre choisi, Les forêts en hiver sont transparentes quand on s’y promène, on peut voir loin, On compose des rimes pour le plaisir des oreilles mais les poésies écrites sont celles qui ne s’écrivent pas, Il y a quelques années, j’ai rencontré le corps du christ dans le monde de l’éthéré : tout a changé mais continué, d’autres hommes l’ont rencontré et d’autres encore le rencontreront, Statu quo des âmes mortes, elles vivent encore, Toutes les variétés d’arbres vivent dans des espaces pour un exemple de fraternité ! Pendant que je marche j’entends, un bruit d’hélicoptère. Un combat est à mener et j’ai fait du sport sur les trottoirs des villes pour ne pas me laisser envahir des mois trop envahissants, Les forêts en hiver sont transparentes, quand on s’y promène, on peut voir loin: c’est pour ça que j’aime y marcher. |
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