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Message |
   
jml
| Envoyé samedi 06 décembre 2003 - 16h08: | |
POUR RETENIR LE TEMPS On met ses larmes dans ses poches Pour ne pas les salir, Ses doigts dans la mémoire Pour retenir le temps. On met ses mots sur le silence, Son orgueil à la porte, Ses mains à la pâte, Tout l’univers dans ses pas. On met son cœur sous l’oreiller Pour le passage d’une fée. Sur l’échelle de la vie On apporte à mesure Chaque barreau qui manque.
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Aglaé
| Envoyé samedi 06 décembre 2003 - 16h53: | |
"Sur l’échelle de la vie On apporte à mesure Chaque barreau qui manque. " En pleine forme JML...toujours cette limpidité...Si on pouvait avoir toujours la clarté et la profondeur...A.
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Anonyme
| Envoyé samedi 06 décembre 2003 - 22h15: | |
La tendresse a vingt ans Tu es née à vingt ans au passé sous un masque La tendresse enfantée sous des ciels de bourrasques Avec tous tes chagrins comme au temps des averses Engendrés de regrets aux chemins de traverse En sommeil pour te prendre dans un lit d'écriture Pour fermer ta valise la béante blessure Quand cet air en septembre te revient en avril Quand ton coeur vient se fendre aux douleurs de l'exil Tu es née à vingt ans au passé sous un voile Née d'un rêve enchanté… Enivrée d'une étoile Emportant avec lui ses "je t'aime" mélodiques Où sa voix dans ton cœur vient graver sa musique Combien de fois déjà m'étais-tu apparue ? Enchaînée sur parole accrochée à tes rêves Comme un songe défait au détour d’une rue Comme à l’ombre d’un roi au soleil qui s'achève Comme un astre de Mai en cadeau vient s'ouvrir Aux plus clair de son ciel parsemé de violettes Quand des lèvres s'assemblent en bouquet de sourires Loin des larmes des fleurs… Chaque jour qui s’apprête Moi je n’ai plus vingt ans et je suis toujours là Délaissé comme l'amour quand le temps se fait bas Avec tous les chagrins comme au temps des averses De regrets... en souv’nirs… à ces heures de tendresse… Ou se compte les jours Ou se compte les pas…
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