Auteur |
Message |
   
Leezie
| Envoyé lundi 15 décembre 2003 - 00h29: | |
Voici mon très étonnamment rebelle sur mon cœur voici ce que toutes les écritures vont dire de couleur jaune sur notre table qu’il sait oui sait mettre forme aux ligatures que s’approchant très attentif des épaules modestes il voit toujours comment s’entrecroiser des fibres l’aide avec ses pieds nus plisser la corde tout autour et mêle son rire communément sait la transpiration de la recherche qu’il est si difficile si désirable et loin si intransportable de vivre qu’on le mélange avec tant d’autres qu’on se trompe souvent je ne suis pas celle qui meurt et me fatigue avec mes feuilles impatiemment liées vivant comme des portes vertes qu’il est d’amour et jouissance (« La vie est là, avant tout, après tout, qui anime toute forme, toujours plus au fond, toujours plus bas qu'on ne le pensait, inexorable, inaltérable. Exactement la même présence qui animait les feuilles de l'avocatier devant ma fenêtre, et au milieu desquelles je me suis un instant perdue. Moment de grâce où la douceur ondulante et jaunissante des herbes folles au versant d'un coteau submerge tout. » Damchu)
|
   
jp
| Envoyé lundi 15 décembre 2003 - 23h54: | |
mais oui, c'est sûr, ce soir il fait sombre de fond en combles je penche la tête en rêve d'épaule non pour signer une trève de vie mais.......... -mais quoi bordel! il fait sombre de fond en combles tes fosettes sont pleines de pluie j'y plongerai en apnée pour y voler dans la nuit un baiser
|
   
Leezie
| Envoyé mardi 16 décembre 2003 - 09h15: | |
Mais c’est comme une éblouissante attisée du contraire voici que son regard s’incline et plisse capturé je lui dirais ne bouge pas mais tu aurais déjà bougé depuis longtemps tu aurais dit les nombreux arbres cygnes sangliers buffles une manière de me nouer plus fort il y aurait une âme sur les yeux large empennage de rivière luisant et mauve sous le ciel franc de la pluie ma lampe de tissage mon incroyable étroite impénétrable et claire lampe à boire ce qui n’est jamais bu comme avec des images à les imaginer les rétrécir plus loin les tendre tu aurais dit de loin déjà dit de longtemps de toujours naître à la gelée des sources et je regarderais prenant comme une peau ton livre sur la table tout le contraire du froid mener à l’exacte magnitude de l’amour tous les amas de lampes invisibles et ce serait vraiment le contraire de tout ("Où suis-je? ma vue baisse et je dois bon gré mal gré m'abandonner à ce qui nous enveloppe et nous porte, et se fait presque visible tant sa présence est évidente pour les yeux qui voient-sentant plus que voient-détaillant. Des yeux qui laissent passer au lieu d'aller chercher." Damchu)
|
   
Leezie
| Envoyé mardi 16 décembre 2003 - 23h45: | |
plage effilée devant les autres trois quatre sables l’un dans l’un complètement visibles ces colonnes de Buren enivrées nous descendons ? tu pourrais dire qu’il faudrait essayer d’être plus là moins séparés plus assis ou encore une plus grande clarté de résistance à toutes les rafales glacées de l’hiver moins la très simple joie de l’enfoncement et est-ce qu’on a réfléchi à toutes les phrases rouges cachées sous un banc d’ici (étiquettes, pelures d’oranges, cailloux pointus dans les chaussures, métronome) et qui brusquement ne s’exposent pas ? nous descendons descendons descendons comme dissous dans l’inquiétude se tenant les poignets pourtant ça continue là haut même de parler de ce qui tranche –curieusement- ça ne donne même plus de lumière (« L’hiver est là, ma maison est plus froide et sa douce chaleur ne peut venir que de ce qui l’habite. A l’extérieur, un ciel immense, léger, entièrement vide, tellement tout en ce moment ne fait que revenir au sol. On vole vers l’intérieur, et la terre s’épaissit, s’enrichit de ce retour. Je suis là, avec l’hiver, essayant de ne pas perdre le fil qui parfois se relâche tellement la liberté est infinie, que parfois je lâche pour ne pas avoir le courage de l’abandon. Heureusement, le goût de la corde raide entre moi et le monde ne s’éloigne plus si facilement. » Damchu)
|
|