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philipppe
| Envoyé mercredi 17 décembre 2003 - 23h44: | |
En ce samedi, à l’automne, les arbres sont déjà nus, La régénération de la terre a commencé son lent processus, En cet automne, le long du fleuve une légère brise entretient les sons naturels, Un jour, si je rencontre un amour particulier, je partagerais cet amour à l'égard des autres, Je prendrais, alors, ce chemin boueux, le long de ce fleuve mythique avec cet amour qui regardera en moi, Impression passagère des impressionnistes en balade sur des surfaces plates, Les rythmes des saisons battent le temps qui s’écoule, Les hommes généralement rient d’elles mais n’oublient pas à l’occasion d’offrir une fleur de Muguet, les femmes sont de merveilleux jardins qui s’ignorent, parfois, et leur peur est de vieillir souvent, souvent, parfois, toujours, jamais, avoir souffert, c’est pouvoir aimer, pouvoir voler, c’est aimer l’oiseau. En ce jour, aucun oiseau ne compose, ils dorment pour un printemps, Émerveillement intérieur de ces compositions à plusieurs voix de l’année qui commence à la belle saison, j’attends qu’ils reviennent pour cette idéale inconnue de mes songes passagers. |
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