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Leezie
| Envoyé dimanche 09 mars 2003 - 00h12: | |
Je le suggère tout ça n’est qu’un ample passage au début se lève un homme dans le champ par éclair de chaleur et quand la clarté n’est plus mais autre chose je poursuis -comment- mon ignorance un intervalle vide entre les mots entre pensées un intervalle et là grande comme une obligation je m’appelle chercheur de clefs comme un épuisement je passe et lentement revient l’éblouissement de l’eau oui lentement revient l’éblouissement de l’eau
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prunelle
| Envoyé dimanche 09 mars 2003 - 09h58: | |
Très beau ce texte . il évoque des sensations connues. et comme une tentative de seconde naissance. d'autre chemin. l'éblouissement de l'eau , comme la vague qui embrasse le surfeur Mais les interprétations des lecteurs ... je crois que l'important est la rencontre . même si elle est visage et seulement silence à imaginer.
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Leezie
| Envoyé dimanche 09 mars 2003 - 10h22: | |
oui, effectivement, ce qu'a voulu dire l'auteur on s'en fout un peu, ce qui compte c'est ce que ça veut dire pour le lecteur et même pour l'auteur qui redevient lecteur, tiens par exemple ce matin, ce texte écrit hier soir m'évoque très fort une chose à laquelle je ne pensais pas du tout hier, parce qu'en apparence le texte ne parlait pas seulement d'amour - ce moment capital du mythe de Tristan et Isolde où le philtre cesse de faire effet, les deux amants se retrouvent dans une sorte de no man's land bizarre, l'un à côté de l'autre (il y a même le très beau moment des nuits passées avec l'épée glissée entre leurs deux corps), et ils sont donc libres, libres l'un de l'autre.... et là ils décident de s'aimer, pour une période plus longue, probablement la vie entière. Un passage aussi, et passionnant, je trouve... "Il n'est pas dans la volonté de Dieu de tout faire, ni donc de nous dépouiller de notre liberté et de cette poignée de splendeur qui nous appartient" (Machiavel)
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Hélène
| Envoyé lundi 24 mai 2004 - 12h58: | |
envie de sortir un peu ce texte des greniers pour qu'il profite du soleil de mai. |
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