Auteur |
Message |
   
Christiane
| Envoyé vendredi 26 décembre 2003 - 18h18: | |
LE FROID SUBSISTE Aujourd’hui j’ai vieilli Pourquoi Je ne sais plus La pluie l’ennui La peur ou la nuit Ma mère plutôt Ma morte mon endormie Qui ne craint plus les ombres Pour longtemps Aujourd’hui j’ai vieilli Pourtant la maison Est la même Le jardin d’hiver aussi Le même ciel au-dessus Elle meurt à jamais Avant Toujours En ce moment Ici le froid subsiste longtemps Après Noël
|
   
Aglaé
| Envoyé vendredi 26 décembre 2003 - 18h38: | |
Tu me mets à tous les coups dans ta poche...avec une simplicité confondante...chapeau |
   
Christiane
| Envoyé vendredi 26 décembre 2003 - 21h06: | |
Merci tant, chère Aglaé Christiane |
   
jml
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 15h39: | |
trop ému pour vraiment commenter. vous savez toujours nous toucher par une espèce de fragilité profonde. même vos épines sont en fleurs. |
   
Christiane
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 18h50: | |
Merci jml merci d'avoir vu le fer la difficulté du mal tout frais C. |
   
Hélène
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 19h02: | |
"Ma morte mon endormie " Qui ne craint plus les ombres Pour longtemps c'est si beau si triste et si tendre. on n'oublie jamais sa mère morte, même après des dizaines d'années. Elle dort dans vos poèmes.
|
   
jp
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 19h52: | |
c'est marrant ,j'ai vu mourrir la carcasse , l'emballage d'amours quand la corde se casse , c'est comme un grand flash qui nous aveugle puis lentement , très lentement les choses reprennent leurs places il ne manque plus rien au contraire , en tendant l'oreille il est possible d'entendre quelques murmures qui nous gident |
   
fourmi
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 20h10: | |
Il passe tant de brise tant de nuages il tombe tant de neige d’éboulis au printemps en chuchotis des toi …des moi sur les pavés. Tant de soleils brûlent les larmes Reste toujours la brume douceur de tarlatane pour habiller les ombres et le chant d’un oiseau pour raconter leur chant Reste à fermer les yeux pour dessiner les rires et les baisers enfuis Puis … Faire confiance au rêve
|
   
jean-pierre
| Envoyé dimanche 28 décembre 2003 - 21h25: | |
les anges et les putes sont de la même famille faut pas se leurrer, les nuits blanches ne vous sautent pas au cou! pour rentrer, il faut traverser le bois; elles ont besoin d'argent, moi d'amour imposible de se mettre d'accord je remballe ma libido siffle mon chien lui trouvera bien le chemin mais rien n'est simple pour le suivre il me faudra enjamber quelques rêves, ouvrir les yeux, m'affuter les oreilles et surtout....... retomber sur terre |