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Bruno
| Envoyé mardi 30 décembre 2003 - 23h58: | |
Muet soudain, muet le vent dans nos têtes et dehors et partout, qui pourtant soulève et transperce, rit et tue mais en silence, par une sorte de toute dernière politesse avant de confirmer qu'il est aussi des explosions sans bruits, des cratères ignorés épargnés des scoops - est-ce un mal ? qui sait ? - Et tout se tait avec lui même les regards même les coeurs débordés depuis longtemps, même le silence finalement. On jurera l'avoir entendu hurler. Et l'espoir tympans percés pourra-t-il encore encore entendre les promesses d'après, les ombres qui expirent demain, juré croira-t-il à la mer sans l'entendre ? Suffira-t-il de rouvrir les yeux ? Chorégraphie sans spectateurs. A la fin le vent n'emporte plus que lui seule une page hésite encore et toujours ... Muet, le choix, muet tous gestes suspendus toutes pendules arrêtées et les pensées aussi, les oracles jusqu'au tout dernier souffle même retenu Mais le vent, ce vent écrasant ... Qui donc cherche tant à respirer ?
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Leezie
| Envoyé mercredi 31 décembre 2003 - 07h33: | |
Bonjour, Bruno, c'est toujours un bonheur d'accueillir quelqu'un de nouveau sur notre place des francophones bienvenue, donc... |
   
Bruno
| Envoyé mercredi 31 décembre 2003 - 12h02: | |
Merci pour votre accueil ... :-) Je ne mettrai pas le désordre partout, juré ! Juste quelques textes au gré de mes (pas assez nombreuses) crises d'inspiration. Je n'ai pas vraiment de "style", je vais où les mots veulent aller, cela donne parfois des résultats ... surprenants. En espérant qu'ils ne seront jamais "lassants" pour vous ... |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 31 décembre 2003 - 12h49: | |
"je vais où les mots veulent aller, " ils vous emmènent dans des sentiers où j'irai flâner quelquefois. merci et revenez donc
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