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Leezie
| | Envoyé vendredi 02 janvier 2004 - 22h08: | |
et quand l’intime porte ouverte
elle ressemble à cet objet long de morsure apporté du désert
aux feux des villes si rosées de l’Atlas
quand la blessure ouverte
et c’est un prisme de géant que d’hâler douloureusement toute cette porte
et qu’elle brusquement descende en deçà même du lien
une fois ouverte
il faut alors vous unir
(mais il faut n’est pas juste)
c’est en mon corps au loin tout votre libre choix
solaire et attentif et non de toute cette tristesse
au froid tranchée comme naître
le front penché d’un côté de la vitre
vous êtes là
je dirai seulement vous êtes là
pas autrement qu’en éblouis
en porte en pleine ostentation de toi
multiplié de mer
« J’ai appris l’importance indispensable de regarder les autres en les voyant, leur être entier, gardant le contact avec ce qui en nous ne sera jamais malade, sera toujours en vie, et qui est là au milieu de ce qui se dénoue, bien présent mais quelquefois beaucoup moins manifeste. Que nous puissions être les témoins de cette présence malgré tous les verdicts, la toucher, la toucher concrètement. Mais aussi se laisser toucher par elle. »
(Damchu)
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