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alienor
| Envoyé samedi 03 janvier 2004 - 10h02: | |
« comme quand je ne sais pas me taire dans ces heures où les mots sont superflus et inutiles... » Gertrude Millaire Comme quand le silence Etouffe la neige Que même l’oiseau ne peut ouvrir sa résonance Comme quand tout est sous elle A pleurer l’espérance Comme quand la lumière s’éteint Parce que c’était prévu Parce qu’il ne faut pas croire Comme quand il ne faut croire Qu’en ses résonances cachées Seules à bercer l’impossible Des solitudes Comme n’être que le son moite Evité par l’archet La musique ingrate qui oublie Parce qu’elle a jeté la clé Comme quand tout ce qui était perdu à jamais Vient crier que peu s’approchent de La pierre sans éclat Ou de la violette Comme quand la boîte aux souvenirs Se révèle une boite vide Trop discrète pour abriter Les perles rares à partager
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Leezie
| Envoyé samedi 03 janvier 2004 - 14h42: | |
quel magnifique texte, Hélène ! mais la lumière ne s'éteint pas...(la preuve) |
   
Hélène
| Envoyé samedi 03 janvier 2004 - 15h09: | |
Merci d'avoir aimé Leezie Au sommet d’un brin d’herbe Epargné par la neige Quand le soir tombe lourdement Tremble toujours une luciole
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gt
| Envoyé lundi 05 janvier 2004 - 05h09: | |
Oui un beau poème comme quoi... les mots ne sont pas toujours superflus et inutiles ;-) |
   
Aliénor
| Envoyé lundi 05 janvier 2004 - 18h57: | |
Des mots qu'on a laissés s'envoler au milieu d'un poème sans les voir et qu'on voudrait tant retrouver , leur porter un écho. merci gt |