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Anonyme
| Envoyé lundi 12 janvier 2004 - 16h36: | |
Chant de juin et de rouge fourmi Si vous êtes sage, avais-je dit, je vous écrirai un chant de juin, une guêpe dans le liquide amniotique, d’un grain de « raison », une sorte de coucou, dans le lapsus des saisons. Voici venu le temps des pillages d’abondance, c’est l’été, je sais que cela vous importe peu, mais, passent des filles avec des fleurs pleins les yeux et tout semble plus facile, maintenant que le menuisier, buveur d’espace, à remis des aubes* en chêne neuf, je veux dire, que l’eau du temps n’a pas malmenées, à la roue du moulin de l’Autize. Quelque chose tourne plus rondement maintenant que le soleil est là sur tes lauzes et mes vieilles tuiles ressassées, aurons-nous la chance de ne pas vieillir, je ne sais, même si l’on a beaucoup reçu, apprends-on à recevoir et rendre plus encore ? Le raisin, la raison, tout ici porte de belles couleurs, des promesses, nous savons ce qu’elles recèlent, en transparence, guêpe, abeille, fine mouche, dans le fruit sans partage. L’été fourmille d’allégories et de fables, nous avons relâché notre vigilance. Pour un temps de cigales seulement, j’aurais avec vous chanté, sous les lampions, dévoreurs de myriades (moustiques éblouis) avec un peu d’avance, serions nous si pressés ? la plus belle chanson de la langue française, « le temps des cerises » et les plaies, refermées. Personne ne nous dira ce qu’il fallait pour vivre, puisque nul n’en sait rien et c’est peut-être mieux ainsi. (* aubes, palettes ou godets des moulins à eaux)
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4in
| Envoyé lundi 12 janvier 2004 - 18h32: | |
..et si nous sommes très sages...aurons-nous Juillet pour emplir nos godets ? |
   
H.S
| Envoyé lundi 12 janvier 2004 - 23h02: | |
juste une première lecture trop rapide mais je copie et l'écho murmurera . pour l'instant le temps des cerises résonne bien autant que l'insecte mais le saviez vous ? amitiés fourmi demain la neige parait-il , ici |
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