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jean-pierre
| Envoyé mardi 13 janvier 2004 - 00h43: | |
Je m’fabrique des amours papier mâché En robes longues et boléro d’outre manche Des histoires sans queues ni tête Des rêves en étouffoirs et fêtes solitaire Des nuits blanches A ne savoir qu’en faire C’est pas d’fantaisie que j’manque C’est d’amour
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Aglaé
| Envoyé mardi 13 janvier 2004 - 17h08: | |
C'est la tata des layettes Qui tricote, qui tricote Des cotons et des paillettes Dans son fauteuil en rotin Elle a chaussé ses lunettes Elle pelote, elle pelote Compte ses mailles jusqu'à sept En phildar ou en pingouin Elle a ouvert ses mirettes Qui clignotent, qui clignotent Elle tricote et elle crochète Encore un, encore un point Pour la petite poulette Qui bougeote qui bougeote Fera une salopette Bleu azur et bleu marin Pour le bébé éprouvette Qui bécote, qui bécote Taillera une bavette Ou le soir ou le matin Mais la tata des layettes Qui sirote, qui sirote Dort le nez dans la cuvette Ronflant fort et rêvant bien. Aglaé |
   
Juliette
| Envoyé mercredi 14 janvier 2004 - 16h44: | |
Aglaé, dis-donc, c'est quand que tu nous envoies d'autres de tes poèmes au comité ? Il es très chouette celui-là, une petite contine à la suite de jipé, deux poèmes différents et pourtant qui nous parlent d'amour (manque et présence) et d'enfant aussi (manque et présence). jipé, il est poignant ton poème, aglaé c'est tout frais. c'est bien de vous lire tous deux. ben, voici un truc que j'ai écrit en impro, suite à un poème de jibé (jean barbé), mais l'est unpeu mouillé et demanderait à être retappé. enfin, je partage. C'est toujours Lui Celui qui marche Dans un chemin d'étoiles et de vent C'est toujours Lui Comme la pluie Jardin de l'instant valsant dans ma vie Lui comme un enfant glissé dans mon ventre Lui comme l'amant caressant mes yeux C'est toujours Lui à mon oreille ses marrées de mots au bord de mes larmes. Le temps des amants n'aime que la pluie Le vent des amours vire vers l'amer Ca reste Lui Cette lueur Je rêve debout, cap vers l'idéal. bisous à vous deux |
   
Aglaé
| Envoyé mercredi 14 janvier 2004 - 17h51: | |
"C'est toujours Lui à mon oreille ses marées de mots au bord de mes larmes." Rien que pour ça, j'achète le volume....tu as écris pourmoi, avoue? J'ai envoyé un aglaème hier au comité mais il est pas terrible....j'ai des problèmes avec la poésie en ce moment...j'ai besoin de monter une marche mais je ne sais pas où elle est... Ton petit salut me va droit au coeur, je me sentais abandonnée,ça m'arrive tout le temps et j'emmerde tout le monde! Das Aglabisous pour Juju-des-esprits
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Hélène
| Envoyé mercredi 14 janvier 2004 - 19h33: | |
Liette il faudrait que j'aille vérifier je sais en tout cas qu'il y a au moins un dessin mais nous avons une réserve qui déborde et qui sait s'il n'est pas des créations d'Aglaë qui y dorment un peu !! il te faudra attendre quoi qu'il arrive . alors quelle chance que nos auteurs préférés viennent ici nous partager leurs mots et leurs jeux . |
   
jp
| Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 00h01: | |
contine anodine ..........suite Dans le coin de ma tête Il y a toujours une guitare avare de note Qui à l’improviste murmure Dans un coin de mes mots y a toujours Une place pour faire joli Une place d’amour qui susurre Mais ça ne dure pas tout ça Ça ne dure pas Dans un coin d’mes mots Y a un vide Y a un trou dans la terre Un trou pour que l’on m’enterre
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l'espace
| Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 00h21: | |
murmure d’un rêve éteint avant l’aurore avant demain clé de fa en harmonie avec un fouillis de notes le violon grince parfois quand un enfant s’essaie à caresser les cordes d’un archet maladroit les crins qui s’échappent se balancent trop légers trop fragiles il faudra bien arriver à ce que le métronome nomme tout ce qui crie trop fort si ces mots là sont un piège si le vertige comme un aimant fait hurler les dissonances raconte à la glaise raconte à la pierre leur silence est si vrai parfois et murmure a capella
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E
| Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 00h29: | |
mais,dans le vide ne tombe pas. |