| Auteur | Message | ||
     aar |
un femme est assise sur le parvis la main pleine de fumée ses yeux ont couleur abstraite la cathédrale s'y reflète avec ses ocres ses jésus peints et ses soleils de cire dans tous les coins. au fond de la cathédrale, un évêque lit la vêpre dans de grands gestes ancestraux cousus de broderies au premier rang, les bancs écoutent en baillant ils se rappellent les temps d'avant où ils étaient jeunes acajoux chenapans de la forêt la ville s'ouvre le soir arrive comme un bateau pirate l'agent de ville fait tourner le carrefour un orchestre fait tourner la place les étoffes les couleurs turbulentes les dents blanches des filles des enfants jouent au foot avec une balle rouge sur la mer .... (Campeche, ville au bord de Golfe du Mexique belle comme une boîte de crayons de couleurs) | ||
| Hélène |
j'aime beaucoup celui-ci . et surtout la cathédrale qui se reflète dans les yeux de la femme. es tu allé au Mexique ? ou écris-tu parfois d'après une lecture ou en visionnant un film ? | ||
| aar colère |
zut hélène, ca y est me voilà en colère. je t'ai envoyé plein de photos du Yucatan et tu me demandes si j'écris sur des films ? Oh la la la baffe, le coup de pied dans les couilles !! Ca alors ! J'en reviens pas que j'qi pu écrire si mal qu'on croirait que j'écris d'après des photos de magazines. Putain de Dieu la baffe que j'ai pris. Le mieux c'est d'arr^ter l'écriture. et d'aller pêcher à la ligne, ou faire de la luge sur la colline. D'ailleurs, j'ai rien à dire. Ni chrome ni fragrances. Je ne suis qu'un maigre poète dans un tricot trop grand. Maintenant vous comprenez pourquoi je suis parti de Francopolis. Aller encore un jour à rebrousse-poils ! | ||
| s* |
Parce qu'Hèlène a eu une minute de distraction, on doit "comprendre pourquoi tu es parti de francopolis" ? Ami Aar, les poèmes ne font que passer par nous, pas plus...on est les secrétaires maladroits de quelque chose de plus grand. Moi qui me trempe toujours dans tes textes comme dans une source - et je suis loin d'être le seul- je te dis :continue à nous raconter. Et si quelqu'un fait une réflexion qui te froisse-même à juste titre-sois froissé, mais dis toi juste une chose : tu es responsable de ta rose mexicaine, et tu es, en ce moment, pour nous, ambassadeur de chaque visage, chaque marche s'escalier, chaque dessous d'aile d'ibis. Affectueusement. Un aarficionado. | ||
| Hélène |
bon je ne poserai plus de questions; Je connais des gens qui écrivent des choses magnifiques rien qu'en regardant film ou photo donc c'était loin d'être une critique négative d'autant que je te disais que j'avais aimé ce poème. m'enfin tiens voyage autour de ma chambre tu connais je suppose ??? et ça a traversé les siècles. en tout cas je ne suis pas responsable de ton départ de francopolis car je te commente rarement. et comme j'avais raison ! madoué kécaractère!!! les miens de textes tu ne les lis jamais .comme ça tu ne risques pas de te tromper pas vrai ?? | ||
| Aglaé |
"Je connais des gens qui écrivent des choses magnifiques rien qu'en regardant film ou photo donc c'était loin d'être une critique négative " Je pense exactement la même chose....j'avais seulement la cosse de l'écrire! C'est la qualité de l'émotion qui importe et pas son support au demarrage... Henri Michaux dit:"Les poètes ne sont pas de grands voyageurs"...je pense qu'il faut l'entendre dans ce sens là... Bisous pour Hélène |