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karl
| Envoyé jeudi 20 mars 2003 - 17h58: | |
nous tournerons le déluge en signet placé sur page rancune aux abois circonflexes aiguisés vif chaque drame l'omission chaque refuge un ciseau à contrevent l'ignoble étendu nous plongerons désaxés au tremplin mort de ce livre fermé dans sa bulle les après-coups seront de lames la suite logique écartelée durs nous voilerons l'objectif comme un secret de l'air mystérieux scintillement la photo aura sa mort longtemps
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elisa Aguirre
| Envoyé lundi 31 mars 2003 - 21h27: | |
Bonjour Karl, le dernier vers me fait penser irrémédiablement à "La mort aura sa photo longtemps", ce qui ne veut pas du tout dire la même chose, mais peut-être voulais-tu suggérer cette idée? Je ne sais pas ce que tu voulais dire, mais en poésie, il y a ainsi des inversions très belles. |
   
karl
| Envoyé vendredi 09 mai 2003 - 17h44: | |
Non, je ne pense jamais trop quand j'écris, juste ce qu'il faut (du moins c'est ce que j'en juge). À trop réfléchir, je tombe dans quelque chose de trop rigide pour l'imaginaire. |
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