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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 11.02.2004 au 31.04.2004 » Le temps « précédent Suivant »

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khalid
Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 10h14:   

Aujourd'hui c'était hier

Il est des heures et des heures où le bonheur s'échappe par la cécité de notre entêtement à le lier de force aux projections multiples de notre unicité. Gâchés par les CRAINTES de ne jamais les saisir, antonymes du désordre et en désordre de nos envies CRIANTES, ces instants s'écoulent comme l'eau d'un robinet que l'on a laissé ouvert et où personne ne s'abreuve. nous passons notre vie à descendre et remonter le temps en quête de cet attelage qui nous mettra en phase de son écoulement, épiant sa moindre fluctuation nous faisant lâcher prise, attendant un moment plus propice à son contentement.
Maintes fois s'est arrêté le temps, au chant d'une grive, au pleur d'un enfant, projetant l'avenir au vécu d'un passé fait de tendres souvenirs et de sombres pressentiments. Pourtant tout au long de cette course, le soleil, la lune et le bleu du ciel, immuable témoignage de notre dérision a rechercher nos joies dans un décalage de l'heure, nous criaient sans arrêt que du temps nous étions le bonheur.
C'est seulement sur le tard que l'on se rendra compte, atterrés par l'éphémère de l'instant au fil de nos cheveux blancs, que nous n'avons jamais vécu le présent.

khalid
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khalid
Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 10h15:   

Laissons le temps..

La rosée n'est plus que ce lointain souvenir d'une larme versée sur la fleur de nos amours fanés. Nos yeux arides ont cessé de pleurer les chemins qui nous séparent d'un flot de paroles vides où résonnent encore le désespoir d'un mot….d'une phrase …d'un silence qui tente en un ultime coup de reins de raviver la flamme de nos désirs éteints. De notre passion pourtant naquirent les étoiles, illuminants nos regards de la couleur du ciel. Sans doute avons-nous du nous aimer trop fort, à crever la toile tissée par l'infini de nos instants éphémères. Laissons le temps recoudre de son évanescence cette blessure béante dans laquelle se consument les derniers reflets de nos vanités blessées. Peut-être alors, et pour toujours, notre amour renaîtra-t-il de ces cendres?

khalid

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