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rob
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 15h58: | |
comme on le chante ... Un soleil quotidien qui dénonce les âges Insurgé faut le dire pour l'image en papier Le temps qui fait ses gammes on apprendra très vite Et puis l'amour enfin l'amour comme on le chante C'est la vie comme on dit à tous les étalages Je prononce ton corps du fond de mes pudeurs Comme un pécheur de drame un rituel en place Soleil ou bout de course ou couleur poivre et sel Et toujours s'avancer toujours se reconnaître Dans la brume des mots une approche incertaine Un silence interdit qui me sabre les lèvres Et ce bec d'un oiseau rabotant les étoiles Je vis de mille morts je suis rages à dire Si gravement noué sur le verbe fragile Sur le vent décevant une fable en délire Dans ce matin doré je glisse vers ton corps Et le femme fredonne sa nudité poème Sur le bord de mes lèvres une chanson s'étire Déraisonne l'amour un rêve apprit par coeur En vain toujours en vain contre le temps qui crie Un ange maladroit sépare les amants Détourne les regards et leur froisse le ciel Quand le soleil déferle sensible du hasard Nous parlons au futur la main serrant la main Je regardais la vie les frasques de l'image L'hiver gueule de loup sur la gare déserte Une attente bleuâtre c'est peut-être la mer Le ciel de ma fenêtre à l'autre bout de moi
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LN
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 16h23: | |
Rob la dernière strophe m'évoque tout le voyage . De la vie à la mort " hiver gueule de loup " " c'est peut être la mer " " à l'autre bout de moi " la mer (mère) pour commencer et à l'autre bout la gueule de loup c'est très nostalgique ce passage : "Et le femme fredonne sa nudité poème Sur le bord de mes lèvres " heureusement console ... c'est beau mais dis moi le ciel à Nice comment est-il ?
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Rob
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 17h06: | |
Il est bleu, et la mer de la fenêtre est encore plus bleue, il fait bleu, quoi. Mais il y a aussi des bleus de chauffe de l'ami Philippe Argellies La chanson du bleu Dans mon bleu couturé comme un mouchoir de ciel Je cloue du fil grisaille sur l'échelle à rallonge Personne ne me voit dans la rue à tout l'monde Je suis du paysage dans la rue qui s'en va Au dernier échelon je chante comme un gueux En flattant les lézardes des façades honorables Un rideau qui s'entrouvre un regard effrayé Quand j'entonne à tout va "tirons les 400 coups" Le pensez vous madame le petit ouvrier Il chante la racaille sous vos sages fenêtres Les chants des barricades au front noir des taureaux Tout éclatant de rouge sur le front de la loi Mes amours sont venues à des couleurs de chairs A des gens sans panache que j'aime dans les yeux Que j'aime à leurs blessures à leurs façons blessées De n'être pas vainqueur de n'être que leur vie Dans mon bleu couturé comme un mouchoir de ciel Je cloue du fil grisaille sur l'échelle à rallonge Personne ne me voit dans la rue à tout l'monde Je suis du paysage dans la rue qui s'en va P.A
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Leezie
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 17h17: | |
tiens oui c'est vrai ce sont deux bleus différents : le ciel est bleu clair, avec quelques nuages très étirés, blancs avec l'intérieur gris, la mer est beaucoup plus foncée, bleu gris, et il y a une sorte d'écharpe rose entre elle et le ciel salut voisin des collines!
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