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pl
| Envoyé mardi 20 janvier 2004 - 09h59: | |
L’hiver, et comme strier de larges scléroses de mica qui divergent, au bord du talus, maintenant que les saisons s’échangent des messages dans lesquels, plus rien se ne pourra reconnaître. En toi, ce précipité d’arc-en-ciel relie les précipices que la parole tend et défait, à mesure qu’elle fait pencher sur la hauteur, un hoquet de soleils, que le martin-pêcheur éclabousse de son vol d’eau profonde, avec en son bec un poisson scintillant, arraché à la lune. Je me tiens à égale distance, les pertuis me tendent l’arrogance de leurs béances et les pervenches leur vacuité incarnée d’évanescences, qu’il me faudra bien expliquer, comme l’on construit un poème de fascines, de lenteurs et de tentatives opiacées. Je n’ai pas erré d’un seul tenant, le pont à coulé sur l’eau qui le retenait et nous sommes devenus autistes volubiles, sur le champ avec les frayeurs et les blés encore humides et très nus d’être, juste encore un peu, avant les moissons. La fabrique d’images est fermée, on range les couleurs, dans les silos du temps, avec leurs empreintes génétiques, de grandes choses, si petites, que l’on peut à peine les nommer. Il y aura un grand feu, de saisons dans les tourmalines, qu’on dirait surréel, mais ce n’est rien qu’une mésange ébouriffée qui regagne son nid de grège et de clés, avant les pluies, dans le nord magnétique, qu’aucun froid ne mesure, ni ne révulse, jusqu’à tomber, dans l ‘évanoui. Serre ses hardes, ses harpes de frissons, pour venir là, où être agrège ce qui se désagrège. (See the splashing of the king-fisher flashing to the water… (Ummagumma)
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Hélène
| Envoyé mardi 20 janvier 2004 - 10h06: | |
J'aime cette personnalisation de la nature où pourtant on sent l'humain très présent. je dis ça très mal malheureusement. ou il faudrait que je prenne le temps de réécrire un texte qui ne sera jamais aussi abouti . en lisant le premier paragraphe j'ai pensé à la fois à internet et aux catastrophes naturelles de ces dernières années canicule, inondations etc. et je dois dire que bien souvent je me dis que nous devenons fous enfin l'Homme ou nous . qui est Ummagumma ?
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luc
| Envoyé mardi 20 janvier 2004 - 10h37: | |
"Ummagumma" est un disque des Pink Floyd sorti en 1969... et il s'agit d'un extrait d'une des chansons intitulée "Grantchester Meadows", dont voici le texte en version intégrale et originale pour les heureux poètes polyglottes : Icy wind of night, be gome This is not your domain In the sky a bird was heard to cry Misty morning whisperings and gentle stirring sounds Belied a deathly silence that lay all around Hear the lark and harken to the barking of the dog fox gone to ground See the splashing of the kingfisher flashing to the water And a river of green is sliding unseen beneath the trees Laughing as it passes through the endless summer making for the sea In the lazy water meadow I lay me down All around me Golden sunflakes settle on the ground Basking in the sunshine of a by gone afternoon Bringing sounds of yesterday into this city room Hear the lark and harken to the barking of the dog fox gone to ground See the splashing of the kingfisher flashing to the water And a river of green is sliding unseen beneath the trees Laughing as it passes through the endless summer making for the sea In the lazy water meadow I lay me down All around me Golden sunflakes covering the ground Basking in the sunshine of a by gone afternoon Bringing sounds of yesterday into my city room Hear the lark and harken to the barking of the dog fox gone to ground See the splashing of the kingfisher flashing to the water And a river of green is sliding unseen beneath the trees Laughing as it passes through the endless summer making for the sea
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pl
| Envoyé mardi 20 janvier 2004 - 13h42: | |
Bonjour Hélène et merci Luc que je ne connais pas. Je suis resté fasciné (éclaboussé)par cette image. Faut dire qu'à l'époque on abusait des poudres qui n'étaient pas que métaphoriques. martin-pêcheur cela fait un peu.. ladre à côté de King-fisher... |
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